lundi 24 octobre 2016

Odieuse orchestration totalitaire contre Jean-Frédéric Poisson

Bernard Antony, président de l’ Institut du Pays Libre et du Cercle d’Amitié Française Juive et Chrétienne,communique :


C’est à Nice, la veille de la conférence que j’y ai donnée que j’ai lu dans Nice-Matin l’important et intéressant entretien accordé à Jean-Frédéric Poisson. J’ai exprimé le lendemain dans mon discours mon total soutien à ce dernier dans l’affaire de l’indignation médiatique et politicienne suscitée contre lui, sur le prétexte de sa dernière réponse à une question sur les élections américaines portant sur le lien d’Hillary Clinton avec le « lobby sioniste » américain.
Or ceci ne constituait en rien une mauvaise queue de poisson antisémite ! Il faut toute la perversion idéologique d’une Nathalie Kosciusko-Morizet, tête de linotte de pseudo-droite mais véritable archéo-gauchiste pour l’interpréter ainsi !
À ce tarif-là, il faudrait aussi traiter d’antisémites les professeurs Stephen Walt et John Mearsheimer, auteurs américains traduits en de multiples langues et faisant autorité dans toutes les universités et institutions de Sciences Politiques, et notamment à Paris, auteurs de « Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine » (ed. de la Découverte) ! 
Je suis d’autant plus à l’aise pour défendre sur ce point Jean-Frédéric Poisson que je suis depuis des mois sans cesse injurié par Henry de Lesquen, le président de Radio-Courtoisie, raciste fanatique et antisémite obsessionnel, me taxant d’être aux ordres de la LICRA et de l’État d’Israël ! Monsieur de Lesquen a ainsi misérablement rejoint toute une faune de même acabit psychiatrique, avec un certain docteur Ploncard me traitant haineusement depuis des années tantôt de « marrane », tantôt de suppôt des juifs pour avoir écrit mon livre : « Histoire des Juifs d’Abraham à nos jours », préfacé par ma grande amie Judith Cabaud, israélite américaine naturalisée française et convertie au catholicisme dans l’épanouissement de ses racines juives.
Je me réjouis de ce que Jean-Frédéric Poisson, qui a la chance d’être plus jeune que moi, défende les valeurs essentielles du respect de la vie innocente, de la patrie et de la préservation du travail pour lesquelles mes amis et moi n’avons depuis longtemps cessé d’œuvrer.
Sur certains points, comme la question de l’islam, je constate bien sûr des différences et même des divergences. Tout aussi attaché que lui à la justice sociale, pour laquelle j’ai jadis concrètement œuvré comme « DRH » et conseiller dans les plus grandes entreprises de ma région, je n’approuve pas sa défense des « 35 h », qui n’est pas selon moi une bonne base de durée hebdomadaire du travail.
Mais par-delà les différences et les divergences j’affirme que traiter J. F. Poisson d’antisémite et vouloir le condamner à la mort politique, comme le font NKM et quelques autres, c’est tout simplement agir selon cette intolérable police stalinienne de la pensée  que dénonçait en son temps, après avoir rompu avec le communisme, la grande journaliste juive Annie Kriegel que nous admirions tant.
Pire encore, imputer comme étant de nature antisémite la seule mention d’un lobby sioniste revient odieusement à fournir précisément des armes aux dialecticiens de la haine antisémite dénonçant une inquisition sur la question.
Le cercle d’Amitié Française Juive et Chrétienne et l’Institut du Pays Libre défendent la liberté d’expression de Jean-Frédéric Poisson contre les vociférateurs pseudo-républicains du néo-totalitarisme.