Grâce au renfort
précieux de Pierre Henri du pôle communication de l’AGRIF et brillante plume de
Reconquête, je vais être moins présent sur ce blog dans les trois semaines à
venir.
Non pas pour cause de
vacances mais d’abord de mission à l’étranger à partir de vendredi avec une
équipe de Chrétienté-Solidarité-Persécutions. Nous en donnerons ultérieurement
le compte-rendu. Surtout, je suis dans la rédaction des derniers chapitres d’un livre de réflexions
sur le monde actuel que je voudrais terminer avant l’été pour sortie à la
rentrée de septembre.
Ce mercredi, j’animerai de
18 à 21 h notre émission de la Réplique sur Radio-Courtoisie avec Cécile
Montmirail, Jeanne Smits, Hortense Sauveur et Pierre Henri. Nous y traiterons
de la sombre actualité qu’on ne peut mieux résumer qu’en disant qu’elle est
rouge et verte. Rouge Martinez et Mélenchon, et verte islamique.
Je lis dans le Figaro du
jour la pleine page consacrée à la réception par François de la deuxième épouse
de l’ancien émir du Qatar. François déclare que « chrétiens et musulmans ont la même racine ». On est encore
dans son génie de l’ambiguïté malsaine de formules que l’on peut certes toujours
interpréter d’une manière anodine ou placer dans la compréhension chrétienne
des événements de ce monde, auquel cas ce qu’il dit est stupéfiant.
Même racine ? Oui,
si l’on considère que le Coran emprunte l’essentiel de ses références à la
Bible dont Mahomet fait une étrange dégurgitation. Mais quid de la volonté de
Dieu et du rôle de Jésus-Christ là-dedans ? Car, de deux choses l’une :
ou bien le Christ est Dieu, fils de Dieu et nul prophète après lui ne peut
venir de la volonté divine ; ou bien la vérité est islamique et alors il
faut croire que le Christ est l’avant-dernier prophète, annonciateur de Mahomet ;
et aussi, comme le proclament sans cesse le Coran et le Hadîths, que le fait de
le tenir pour fils de Dieu est un immense blasphème impardonnable.
Les faits et gestes de
François, ses « hadîths » en termes islamiques, s’harmonisent ainsi
parfaitement avec la déferlante d’encensement islamique que déversent des
médias qui n’ont par ailleurs que haine et dérision pour l’Église catholique ou
les évangéliques.
Après la pamoison
générale consécutive à l’élection de Sadiq Khan, c’est en ce moment une
continuité d’exaltation hagiographique du personnage de Mohamed Ali qui est
allé retrouver Mahomet parmi les houris. Les laïcistes ont ainsi toujours joué
l’islam contre le catholicisme.
Je traiterai aussi en
deuxième partie avec mes amis de l’histoire de la CGT que j’ai jadis beaucoup
étudiée et dans les livres et très concrètement sur le terrain des usines.
Enfin je consacrerai quelques
minutes au cas du rutilant rusé Philippot, le vice-président et futur président
peut-être du Front National, qui sait être admirablement la voix de sa
présidente. Ce prince matois de l’autosatisfaction médiatisée a tenu sur France
2 quelques propos de désinformation politicienne sur la réunion de Béziers
méritant rectification. Je suis bon prince. Je ne lui en veux pas. Mais me
ranger parmi les « extrémistes » parce que je ne partage pas l’inconditionnalité
pour la loi Veil de lui-même et de la famille Le Pen, il est de mon devoir de
ne pas laisser passer cette jacobine inversion des valeurs dont il est
coutumier.
Et puis, tout de même, pauvre
Philippot, il y a quelque chose d’indécent, quelles que soient les dérives de
Jean-Marie Le Pen, dans votre captation mesquine et jalouse de son héritage. Là,
vous êtes vraiment petit : du genre « ma cassette, ma cassette ! ».
Un Louis de Funès aurait bien joué votre personnage dans un film sur la
captation par un voleur du magot politicien chez les Le Pen et affidés. Mais sachez-le,
Philippot, vous, contre qui je n’ai rien à titre personnel, il m’arrive souvent
de vous rendre justice lorsque certains vous imputent certaines inversions de
positions du Front National, selon eux postérieures à votre arrivée.
Car pour ce qui est de l’inconditionnalité
lepéniste pour la loi Veil de culture de mort, en rupture avec le Décalogue
judéo-chrétien, elle est le fait d’abord de Marion dite Marine puis de
Jean-Marie, son suiveur de père sur la question de l’IVG, enfin de Marion. Etrange mariologie que celle des Le Pen !
La différence,
notamment, entre vous et moi, Philippot, c’est que moi je préfère puiser dans l’œuvre
de Simone Weil que j’admire que m’aligner sur la défense de la loi Veil voulue
par Giscard et Chirac. Je n’aime pas votre extrémisme en la matière ni votre extrémisme
jacobin suranné.