vendredi 17 juin 2016

Nouvelle preuve de la complicité de la Turquie avec l’État islamique.

Ainsi, ce sont six cargos gros porteurs remplis d’armes pour « Daesch » en Libye que recherchent en Méditerranée les marines française, britannique, italienne et grecque.
Ces bateaux, parfaitement identifiés par les services de renseignement de ces pays, ont été chargés en Turquie. Nul ne peut croire que cela ait pu se faire sans la totale complicité du gouvernement islamiste dictatorial de M. Erdogan dont les polices et douanes surveillent étroitement les ports susceptibles d’abriter pareils navires et trafics.
Comment imaginer de surcroît que des convois de centaines de tonnes d’armes et munitions aient pu circuler sur les routes turques jusqu’à ces ports ? La réalité, c’est que, avec l’Arabie Saoudite et le Qatar, la Turquie a soutenu l’État islamique dit « Daesch » dès ses débuts. La vérité, c’est que ses condamnations ultérieures et quelques escarmouches ne sont que rideaux de fumée pour dissimuler la persistance de sa complicité avec cet État.

Celle-ci s’inscrit dans la politique de reconquête de la puissance islamo-ottomane. Elle rencontre hélas pour cela la complaisance collaborationniste de madame Merkel et de l’eurocratie et aussi celle de l’étrange conception des politiques d’accueil sans exigence de réciprocité islamique du pape François.