Ainsi, ce sont six
cargos gros porteurs remplis d’armes pour « Daesch » en Libye que
recherchent en Méditerranée les marines française, britannique, italienne et
grecque.
Ces bateaux, parfaitement
identifiés par les services de renseignement de ces pays, ont été chargés en
Turquie. Nul ne peut croire que cela ait pu se faire sans la totale complicité
du gouvernement islamiste dictatorial de M. Erdogan dont les polices et douanes
surveillent étroitement les ports susceptibles d’abriter pareils navires et
trafics.
Comment imaginer de
surcroît que des convois de centaines de tonnes d’armes et munitions aient pu
circuler sur les routes turques jusqu’à ces ports ? La réalité, c’est que,
avec l’Arabie Saoudite et le Qatar, la Turquie a soutenu l’État islamique dit « Daesch »
dès ses débuts. La vérité, c’est que ses condamnations ultérieures et quelques
escarmouches ne sont que rideaux de fumée pour dissimuler la persistance de sa
complicité avec cet État.
Celle-ci s’inscrit dans
la politique de reconquête de la puissance islamo-ottomane. Elle rencontre
hélas pour cela la complaisance collaborationniste de madame Merkel et de l’eurocratie
et aussi celle de l’étrange conception des politiques d’accueil sans exigence
de réciprocité islamique du pape François.