Vous êtes un certain
nombre à me demander depuis des semaines voire des mois quelle directive donnera
l’Institut du Pays Libre pour les prochaines élections présidentielles.
La seule chose que je
puis dire, c’est que, comme par le passé, nous noterons les différents
candidats sur leurs positions explicites par rapport à un certain nombre de
critères : le respect de la vie innocente, le remplacement de la loi Veil,
le défi de l’islam, la rupture avec l’eurocratie totalitaire, le refus du
socialisme national jacobin, l’opposition à la dictature syndicalo-terroriste, pour
le plus grand profit des instituts de sondage et des politologues.
Ce mode de désignation
avait été voulu par le général De Gaulle dans l’espoir d’en finir avec le
régime des partis de la IV° République où l’élection était réservée aux grands
électeurs, donc très dépendante des tractations politiciennes. De Gaulle
manifestement avait raisonné pour cette réforme à partir de son cas personnel exceptionnel.
La présidentielle au suffrage universel devait selon lui consister en un pacte
entre un homme et le peuple par-dessus les partis. Somme toute, aboutir à une
sorte de monarchie républicaine.
Ce fut un peu cela avec
Pompidou, Giscard et Mitterrand, seul le premier des trois ayant été sur l’essentiel
un monarque républicain plus bienfaisant que nuisible. Jacques Chirac ayant
succédé à François Mitterrand, il fit ramener par référendum en octobre 2000 la
durée du mandat à cinq ans, afin que le « monarque » puisse régner
dix ans. Cela un peu sur le modèle américain (quatre ans renouvelable une
fois). Dès lors, tout à fait à l’opposé de la principale qualité de la
monarchie qui est celle de la durée et donc d’une continuité dans la politique,
le mandat étant ramené à cinq ans, le pays est sans cesse enfiévré
électoralement puisque tout, très vite, ne tourne plus qu’autour de l’élection
prochaine.
Et par ailleurs, celui
qui est élu ainsi ne sera pas plus inéluctablement le meilleur que celui
désigné par de grands électeurs peut-être plus au fait de la politique et moins
sensibles à la démagogie et aux grandes manipulations. Certes, nul système n’est
parfait mais je crois plus mauvais celui que nous avons que les précédents.
Cela dit, l’an prochain,
et seulement l’an prochain, nous donnerons nos directives en procédant comme toujours
à une notation des candidats sur les critères essentiels du bien commun
national. Bien sûr, la hiérarchie peut éventuellement varier en fonction des
urgences pesant sur la vie de notre peuple.
Ce qui est sûr, c’est
que nous jugerons sur les critères que voici :
- Respect
de la vie innocente, politique de la famille : abrogation et remplacement
de la loi Veil ; abrogation de la loi Taubira ; retour aux
allocations familiales odieusement amputées en 1915 pour les familles
nombreuses.
- Indépendance
de la patrie ; sortie de l’eurocratie totalitaire ; construction d’une
Europe des pactes de solidarité.
- Réforme
du code de la nationalité.
- Abolition
et remplacement des textes véhiculant l’idéologie antiraciste qui n’est pas une
idéologie de lutte contre le racisme mais un parfait racisme en sens contraire.
- Lutte
contre la tsunamigration et contre la submersion de notre pays et de l’Europe
par des foules conditionnées idéologiquement par la théocratie totalitaire de l’islam.
- Réforme
administrative de la France ; réorganisation non jacobine par l’instauration
d’environ 40 provinces.
- Restauration
des libertés de l’éducation et de l’enseignement par instauration du chèque
scolaire.
- Défense
des libertés du travail, professionnelles et syndicales ;
constitutionnalisation de l’interdiction des pratiques de chantage, de prises
du peuple en otage, d’empêchement des libertés de déplacement par des
organisations politico-syndicales extrémistes.
- Défense
des équilibres écologiques fondée sur la prééminence de l‘écologie humaine.
- Politique
de sécurité intérieure et extérieure par augmentation des moyens humains et
matériels de police et de l’armée française.
Sur chacun
de ces critères, les candidats étant noté de 1 à 5, on peut hélas déjà
discerner que bien peu parmi les candidats actuellement plausibles, obtiendraient
une note justifiant un grand enthousiasme.