Bernard Antony, président de
l’Institut du Pays Libre, communique :
« Nuits debout »
fait frétiller toute la faune archeo-soixantuitarde installée dans les médias
et celle qui, notamment, se conduit comme propriétaire absolue de la radio
nationale France-Inter.
Depuis plusieurs jours chaque
matin, à l’émission du prince Patrick Cohen, l’agit-prop d’un
anarcho-bobo-gauchisme y bat son plein, avec les invités des donzelles pleines
de suffisance qui sont orgueilleusement persuadées d’être les conductrices
éclairées de l’opinion publique et de la démocratie à la mode éculée de
Saint-Germain des Prés du temps de la papolâtrie sartro-maoiste.
Elles reçoivent dans leur palais
de la cohennerie des noctambules révolutionnaires soi-disant hors partis
dévidant des discours fumeux en langage chaotique, à mettre en déprime grave
dans leur purgatoire les idéologues de l’anarchie du temps jadis, les Enfantin,
les Bazard, les Fourier, les Proudhon et les Blanqui. Eux au moins exprimaient
leurs utopies en une claire langue.
Le montage « nuits
debout » est d’une totale hypocrisie. Il est fabriqué par des apparatchiks
politico-syndicaux ayant généralement tout le temps de dormir le jour entre
leurs préparations de gréviculture. Il n’est en fait que l’expression d’une
gauche politicienne gouvernementale aux abois, s’efforçant de creuser, à des
fins de récupération, des marigots d’élucubration pour les jeunes, autres que
les loges maçonniques vieillissantes avec leurs pompes et leurs œuvres d’un
grandiloquent ritualisme suranné.
Les Français les moins au fait de
la politique, de ses manipulations et de ses instrumentalisations observent
combien le gouvernement du pitoyable Hollande, de plus en plus hagard, et du
très fanatique Valls, avec son méchant regard de cobra hypnotiseur, a été
impitoyable et antidémocratique dans la répression contre les pacifiques
militant de la Manif Pour Tous.
Mais diable, qu’il sait faire la
République tendre, douce, compréhensive pour la boboterie noctambule qui peut à
son gré occuper et polluer fort peu écologiquement quelques places et empêcher
de dormir les quelques derniers travailleurs authentiques subsistant dans les
anciennes chambres de bonnes des immeubles aujourd’hui possédés par la gauche
friquée.
Les nuits debout ont surtout pour
effet d’obscurcir encore plus les capacités de raisonnement de pauvres débiles
qui éructent contre les sélections dans l’enseignement et les entreprises. Mais
ils ne disent mot devant la réalité du sport capitaliste où, après des
sélections impitoyables, on paie à coups de millions d’euros, bien plus que de
grands savants, ingénieurs ou médecins, des professionnels certes admirables du
coup de pied dans un ballon.
Ce n’est évidemment pas avec la
gauche, experte dans l’art de se répartir les rôles de gouvernement et
d’opposition que sera mis fin au règne de ce que l’admirable philosophe Simone
Weil appelait « le gros animal », expression désignant la globalisation
totalitaire des sociétés. Après les monstruosités des totalitarismes communiste
et nazi du XXème siècle il n’est que temps d’observer et d’arrêter la progression du néo-totalitarisme
nihiliste d’aujourd’hui dans ses entreprises de déconstruction sociétale …
antisociales.