Comme vous avez pu le
constater, je tiens à peu près mon engagement à écrire ce blog deux fois par
semaine, une fois au début , le lundi ou le mardi au plus tard, une fois en
fin, le vendredi.
Voici donc mes réactions
sur différents points.
La gifle néerlandaise à l’eurocratie retentira-t-elle jusqu’à
Ankara ?
Gifle retentissante en
effet que celle donnée aux eurocrates par 64 % des électeurs néerlandais votant
non à l’accord politico-commercial avec l’Ukraine, ce qui normalement devrait
entraîner l’invalidation d’un traité négocié à 28 puisque signé par 27. Mais comme
il n’y a pas de normalité européenne, François Hollande avec Angela Merkel à
ses côtés, annonçait que l’accord serait néanmoins appliqué.
Scrogneugneu, il ne
faudrait tout de même pas que des peuples de l’Union Européenne prennent la
fâcheuse habitude de ne pas vouloir ce que veulent les chefs d’État !
Mais le pire pour
Angela, François et les autres, c’est qu’une pareille consultation populaire
pourrait empêcher un semblable accord UE-Turquie si l’UE persistait à vouloir l’assortir
de la mesure imposée par Erdogan et acceptée par Angela et les autres : la
levée des visas pour les Turcs voulant se déplacer, et s’implanter toujours
plus en Europe ! Or ces Turcs ne
sont pas seulement 80 millions comme on le lit mais potentiellement beaucoup
plus puisque la Turquie accorde généreusement sa nationalité à tous les
ressortissants des peuples turcophones de l’Asie Centrale.
Ainsi, avec la
complicité « collabo » d’Angela, de François et des autres, la
turquification de l’Europe se poursuivrait allègrement.
Dieu merci, il y a
désormais des peuples européens pour ne pas accepter la grande trahison de la tsunamigration.
On peut faire confiance notamment à Victor Orban pour organiser le référendum
qu’il faut pour que le peuple hongrois puisse à son tour dire non. Et de même
sans doute en Pologne.
Vive le Haut Karabah arménien !
À propos de Turquie,
cette espèce de bachi-bouzouk d’Erdogan qui veut se faire calife, a annoncé son
soutien à l’Azerbaïdjan qui tente de reconquérir avec des forces largement
supérieures le territoire du Haut Karabah.
Celui-ci fut jadis
ignominieusement rattaché à ce pays musulman bien qu’entièrement peuplé d’Arméniens
ne voulant plus supporter la dhimmitude imposée par les Azéris.
Il va de soi que notre
sympathie va aux courageux Arméniens du Haut Karabah.
Cette extraordinaire guerre que nous menons : sans dire
quel est l’ennemi !
Dans un excellent article
à paraître dans le prochain numéro de Reconquête, Louis Chagnon développe avec
beaucoup d’esprit l’observation selon laquelle nos dirigeants politiques désignent
le moyen utilisé par l’ennemi pour ne pas avoir à transgresser le politiquement
correct imposant, coûte que coûte, de ne pas utiliser le mot d’Islam.
Alors, on nous dit que l’on
fait la guerre au… « terrorisme ». comme si le « terrorisme »
était un pays ennemi, un envahisseur de peuples européens et autres comme jadis
l’URSS ou l’Allemagne nazie. Or, le terrorisme n’est pas autre chose qu’un
moyen utilisé par une multitude de causes idéologico-religieuses, idéologiques
ou nationales. On nous dira bientôt que
l’on fait la guerre à la kalachnikov ou à l’explosif, aux virus, ou aux rayons.
Un peu de progrès tout
de même : certains se risquent enfin à observer que l’ennemi, c’est l’islam
« salafiste » ou encore « wahhabite » (c’est la même chose,
le second n’étant qu’une variante du salafisme développée par le maître
idéologique del Arabie Saoudite, Ibn Wahhad).
Et comme cet islam-là,
ou ses mouvements apparentés ou semblables, c’est largement plus de la moitié
de l’islam arabe ou indien, on voit bien que bien au-delà de « l’État
islamique », c’est l’islam intégral sinon dans tous ses états mais dans
bien de ses États qu’il faut considérer comme l’ennemi.
L’ennemi, ce n’est pas
le char d’assaut, c’est la charia !
Mes conférences à Lyon.
J’ai passé deux très
belles journées de début de semaine à Lyon. Le recteur de la paroisse Saint-Georges,
qui organise régulièrement des conférences pour ses fidèles, m’avait invité à
venir parler le lundi soir de la franc-maçonnerie pour ses groupes de jeunes
paroissiens et le lendemain des combats de l’AGRIF face au nihilisme du pseudo « antiracisme ».
Local trop exigu le
premier soir pour les dizaines de jeunes qui s’y pressaient, étudiants ou
salariés dans différentes branches. Sujet immense que j’ai traité dans mon
livre « Vérités sur la franc-maçonnerie » et que j’ai abordé de même
ce soir-là dans une double perspective :
-
D’une
part, celle de mon hostilité bien réfléchie au phénomène de la franc-maçonnerie
dévoyée et pervertie, la franc-maçonnerie « spéculative » en rupture
avec l’ancienne maçonnerie « opérative » fondamentalement chrétienne.
-
De
l’autre, celle de l’esprit de vérité, donc de respect de la réalité et des
nuances qu’il faut s’efforcer de conserver en tous domaines. Pour faire bref,
je combats principalement la franc-maçonnerie pour son anti-dogmatisme si…
dogmatique et surtout pour ce qu’elle constitue partout ou presque des
hiérarchies parallèles dont le principe même (pouvoir non assorti de
responsabilité) est nocif. Ensuite il y a évidemment différents niveaux de
perversion dans « l’ordre maçonnique » selon les grades et les loges
et ses domaines d’influence.
La réunion, amicale et
fervente, avec pléthore de questions judicieuses s’est terminée très tard…
Le lendemain, après
avoir longuement retrouvé les traboules du vieux Lyon et une exceptionnelle
librairie de livres anciens, conférence le soir devant un public non moins
sympathique mais d’âges plus variés. J’y ai notamment traité du dernier bouquin
d’Houria Bouteldja où cette dernière se révèle finalement très réactionnaire et
conservatrice mais à la mode islamo-conquérante. Je lui ai lancé via nos
avocats respectifs un défi pour débattre contradictoirement avec moi.
Pour l’heure, elle m’a
fait savoir qu’elle attendait… l’autorisation de son mari. Ce n’est pas avec
Caroline Fourest que je peux m’attendre à pareille réponse.
«La joie de l’amour ».
C’est donc le titre de l’exhortation
apostolique de François tant attendu et dont bruissent les médias. J’ai écouté
le temps du déjeuner quelques bla-bla médiatiques et lu ce que le Salon Beige
reproduit des réflexions de Jeanne Smits, très pertinente sur l’essentiel comme
toujours. J’attends de lire l’ensemble de l’exhortation, si j’y arrive, avant
de m’en faire une idée globale. Je ne suis pas d’ordinaire très enthousiaste de
la prose pas toujours limpide et même souvent par trop enchevêtrée de François.
Pour l’heure, a ce que j’entends,
je crois pouvoir constater que ce texte présente une lacune : il n’y
serait pas question des cas (or François est avide d’une théologie des cas) des
homosexuels taubiralement mariés puis divorcés et remariés. On ne peut
évidemment demander à ceux-là ou celles-là, pour pouvoir communier, de vivre « comme
frère et sœur ». Mais peut-être comme « frère et frère » ou
comme « sœur et sœur » ?
Mais leurs mariages n’étant
pas catholiquement valides, quid de leurs divorces ?
On sent bien que la
casuistique a encore de beaux jours devant elle… Mais l’important n’est-il pas
de demeurer aussi dans l’amour de la joie ?