Celui qui persiste à
demeurer président de la République au mépris de ce qu’il ne représente plus
depuis bientôt deux ans qu’une très petite minorité de Français vient d’ajouter
à son bilan de nihiliste déconstructionniste, le crime de trahison dans la
mémoire.
Il commémorera donc
demain le 19 mars 1962 pour la plus grande satisfaction des criminels qui sont
au pouvoir en Algérie avec l’ancien maquereau Bouteflika, et aussi des
islamistes ; les uns et les autres ne surmontant leur rivalité que dans la
plus fanatique haine française.
Le 19 mars 1962, ce n’est
pas en effet l’anniversaire d’un
cessez-le-feu mais celui d’une désormais non-assistance officielle, étatique,
gaulliste, à nos compatriotes d’Algérie
menacés des pires cruautés et dont un très grand nombre n’en réchappèrent pas.
Ce cessez-le-feu, ce fut
l’ouverture de la chasse aux Français de toutes origines pour les fellaghas
vaincus et relevant la tête, désormais libres de perpétrer leurs crimes sans aucun
risque. Et avec eux, les égorgeurs de la onzième heure, de cette racaille sanguinaire
surgissant de partout comme il en est dans les phases de révolution
victorieuse, rivalisèrent dans une effroyable compétition d’atrocités :
-
Pieds-noirs
assassinés par milliers. Et le plus horrible : par centaines, 2000 pour le
moins, des femmes françaises enlevées, déportées vers les lieux de barbarie
sexuelle et d’abattage de la soldatesque fellagha.
-
Harkis
et anciens combattants de l’armée française massacrés, selon les cas ébouillantés,
brûlés vifs, enterrés vivants, jusqu’à un nombre d’importance génocidaire de
plusieurs dizaines de milliers.
Tout cela à proximité d’une
armée française victorieuse, nombreuse, puissante, qui aurait pu sauver la
plupart des victimes ; obéissant hélas majoritairement à un ordre venu du
plus haut de « laissez massacrer, laissez torturer » et à l’application
duquel collabora activement le ministre de la justice, Edmond Michelet, (dont
certains encore, et puis quoi, voudraient faire un saint !).
Collaboration donc d’un État, et des chefs de son armée au
crime imprescriptible de non-dénonciation, de non-assistance à communautés
victimes de crimes contre l’humanité !
Jean-Louis Debré, le
fils de Michel Debré, quittant le conseil constitutionnel, peut certes réciter
la prière blasphématoire « je vous salue Marianne ». Il n’est après
tout que dans la continuité d’un piétinement satanique du Décalogue.
Et voici que ce jour
paraît la brochure « Les Blancs, les Juifs et nous » d’Houria Bouteldja,
la fanatique raciste algéro-musulmane de « Nique la France » à l’impudence
conquérante sans limite que seule l’AGRIF, pour notre honneur, a traîné devant
les tribunaux.
Les tribunaux hélas d’une
justice vis-à-vis de laquelle nous, nous avons appris à ne pas dire ingénument
et répétitivement que nous lui faisons confiance.
Comme vous le pensez, je
parlerai un peu de cela ce dimanche.