La Turquie islamiste recevra donc 3 milliards d’euros de
l’Union Européenne pour financer ses camps de réfugiés.
Simultanément,
cette dernière a accordé à ce distingué humaniste qu’est M. Erdogan la reprise
du processus d’intégration de son pays. Ainsi les turcs pourront-ils plus
facilement encore s’installer dans les pays européens : plus besoin de
visas !
Or
la Turquie n’en impose pas aux ressortissants des peuples ottomans. Elle leur
accorde « ipso facto » la nationalité turque s’ils émigrent dans un
premier temps sur son sol. Mais ce sont par dizaines de millions que pourront
s’implanter à leur tour chez nous les descendants de Gengis Khan immigrant
depuis l’un des cinq autres pays turcophones ! Afghanistan, Azerbaïdjan,
Kirghizstan, Ouzbékistan, Turkménistan. Et n’oubions pas les minorités turques
ou turcophones de Chine (Ouïgours…) ni celles, bien sûr, du Kazakhstan et du
Tadjikistan.
On
le voit, les musulmans d’origine arabe ne seront plus très longtemps majoritaires
dans la portion européenne de l’immense oumma d’autant que déjà ceux d’Afrique
noire, du continent indien, et les Indonésiens aussi, y constituent des
peuplements non négligeables.
C’est
que la potion « Padamalgam » entraîne l’implantation, très rapide à
l’échelle de l’histoire, d’abord de masses islamiques au sein des peuples
d’Europe puis s’enclenche déjà çà et là selon les avancées démographiques le
processus d’absorption des Européens par la société islamique. C’est là tout le
secret de la stratégie du néo-impérialisme ottoman. Ce qui, après la prise de
Constantinople avait été arrêté à Lépante puis à Vienne est en voie de
réalisation à Bruxelles et à Berlin.
Il
existe depuis longtemps dans le monde germanique un courant de sympathie sinon
de fascination pour l’islam : cela va de Frédéric II Hohenstauffen à
Angela Merkel en passant par Guillaume II et par la politique islamophile du
troisième Reich. Avec Merkel et Juncker, s’est réaffirmée la vieille connivence
du Turc et du Germain.
Il
n’est que temps, face à cela, avant qu’il ne soit trop tard, de retrouver une
communauté de refus, slave et latine. On pèse par rapport à cet enjeu combien
serait catastrophique la poursuite de l’antagonisme entre peuples slaves.
J’évoque souvent combien j’avais été affligé en 1990 par les dirigeants
serbo-yougoslaves que j’avais rencontrés, plus préoccupés de refuser
l’indépendance de la Slovénie et de la Croatie que de se soucier de leur Kosovo
déjà trop largement islamisé. On a vu le résultat !