lundi 23 novembre 2015

« Exclus de la République !… »



Fatiguant, fatiguant que ce matraquage sans cesse renouvelé d’inepties, de mensonges, de déni de réalité ! On me dira : « Mais vous n’êtes pas obligé de tout lire et tout entendre, de subir ! »

Certes, et dans l’essentiel de mes journées, je me consacre à bien autre chose. Mais le devoir militant de réplique que j’ai choisi et que je mène avec mes amis depuis longtemps m’impose de savoir un peu ce que subissent 90 % des Français, pendus à leur poste de télé, ou, pour ceux qui lisent encore, ce que propage la plupart des journaux.

Chaque jour ou presque, avec le café du matin, je prends aussi généralement un bol d’indignations et de commisération avec les émissions de radio et notamment celle qui, dite nationale, est financée par nos impôts.

Chaque matin, pour la délectation vulgaire du sieur Patrick Cohen jadis auteur d’un malhonnête montage contre moi, jacasse son équipe de pimbêches avec un affligeant humour infra-belge et son inculte Thomas Legrand, grand producteur en effet de débiles considérations et de sarcasmes d’archéo-sans-culotte.

Ce matin, ce dernier, qui se prend pour un intellectuel et qui n’hésite jamais à déverser les mêmes grosses louches de conformisme idéologiquement correct, professait doctement que tous les textes sacrés de religions monothéistes comportent, parmi d’admirables choses, des appels à tuer.

Se gardant bien d’étayer son assertion par la moindre référence et quelques citations.

Car je défie ce Legrand-là de trouver dans l’Évangile, dans la parole de Jésus-Christ, quelque appel à tuer !

Ce Legrand, pour ne pas proférer n’importe quoi, ferait bien d’essayer de lire un peu par exemple les livres de Bat Ye’Or, la grande historienne juive des rapports des trois religions, du jihâd et de la dhimmitude.

Il pourrait y méditer le rappel irréfutable qu’elle formule : « Quand les musulmans égorgent, c’est tout de même très souvent selon l’exemple du prophète ; mais quand les chrétiens tuent, le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas par imitation de Jésus-Christ ! »

Outre les balivernes sur la nature de l’islam, toujours faussement présenté exclusivement comme une religion, reviennent sans cesse les formules incantatoires du « pas d’amalgame » et des « exclus de la République ».

Pour ce qui est de la première et pour faire vite, car j’ai déjà assez répliqué : pas d’amalgame en effet entre les précurseurs parmi les musulmans qui veulent en finir avec la sacralisation des textes de cette religion du Livre (que n’est pas le christianisme !) et ceux qui continueront à amputer, fouetter, lapider, crucifier, en imitation de Mahomet, de son Coran et de ses hâdiths.

Nécessité de border les éditions de ces textes, comme on le fait de Mein Kampf dans l’édition israélienne (!), sur le danger qu’il y a à se laisser séduire par les exemples qu’ils renferment…

Pour ce qui est des « exclus de la République » soi-disant discriminés par manque de soutien et de moyens éducatifs et de formation professionnelle et qui seraient une pépinière de terroristes : ras-le-bol ! Pour tenir encore pareilles débilissimes arguties, il faut vraiment être des dinosaures rétro-marxistes.

Comment se fait-il alors qu’il n’y ait pas de terroristes dans la population des réfugiés d’Indochine, arrivés en France avec bien moins de secours et de relais et des handicaps bien supérieurs à ceux des immigrés islamiques ? Par quoi s’explique donc la différence ?Or, comme on ne peut croire qu’elle tiendrait à des facteurs raciaux, alors ? Alors quels sont les facteurs explicatifs, sinon culturels, c’est-à-dire, au sens large, ceux qui relèvent du conditionnement islamique, dans tous les domaines de la croyance religieuse, de la politique et des mœurs ?

Ce n’est pas principalement dans l’échec de la République et de son système scolaire aberrant, au demeurant bien réel et aux conséquences régressives catastrophiques, qu’est la cause principale du terrorisme. L’exclusion sociale, elle est d’abord du fait de l’imprégnation islamique, partielle ou totale, de vastes pans de notre société.

Allez donc voir en Pologne, en Croatie, ou en Hongrie si les constructions des quartiers sont meilleures que les nôtres ! Elles ne le sont pas. Mais pourquoi demeurent-elles propres et peut-on s’y promener en toute sécurité à n’importe quelle heure ? Poser la question, c’est y répondre.

À moi l’adjudant !    

Voici que piétinant sa tradition antimilitariste, s’élèvent de la gauche des voix pour réclamer le rétablissement du service militaire ! Somme toute, c’est l’instit qui appelle l’adjudant au secours pour rétablir un ordre qu’il n’a su ni enseigner ni faire respecter.

Vous verrez que bientôt ils voudront des curés pour enseigner la morale !

Dernière minute : à l’heure des croissants !

Je viens d’entendre ce lundi à 13 heures que notre inénarrable Hollande avait tenu avec David Cameron (rien à voir avec Camerone, le haut-lieu de l’héroïcité légionnaire !) un « Conseil de guerre autour d’un petit déjeuner». Que cela est admirable ! Mais sans doute se seront-ils abstenus de manger des croissants ?

En effet il n’est pas impossible que l’on interdise bientôt de déguster cette belle viennoiserie politiquement et islamiquement incorrecte. Cela nous ramène à la libération de Vienne du siège des ottomans dont l’emblème était le croissant, le 13 septembre 1683, grâce notamment au très grand roi de Pologne Jean III Sobieski, si honoré par saint Jean-Paul II.

Le surlendemain, le 15, les boulangers qui avaient magnifiquement contribué à la résistance comme lanceurs d’alerte (c’est une belle histoire) eurent la joie de fournir enfin abondamment à la population cette belle viennoiserie. La manger à pleines dents, c’était mordre avec une belle joie vengeresse l’abominable envahisseur turc coupable de tant d’indicibles horreurs.

Pour notre part, quand nous le pouvons, nous dégustons de beaux croissants avec une pensée reconnaissante pour Jean III Sobieski, sans oublier son allié décisif, le duc Charles de Lorraine.