Fatiguant, fatiguant que ce matraquage sans cesse
renouvelé d’inepties, de mensonges, de déni de réalité ! On me dira :
« Mais vous n’êtes pas obligé de tout lire et tout entendre, de
subir ! »
Certes,
et dans l’essentiel de mes journées, je me consacre à bien autre chose. Mais le
devoir militant de réplique que j’ai choisi et que je mène avec mes amis depuis
longtemps m’impose de savoir un peu ce que subissent 90 % des Français, pendus
à leur poste de télé, ou, pour ceux qui lisent encore, ce que propage la
plupart des journaux.
Chaque
jour ou presque, avec le café du matin, je prends aussi généralement un bol
d’indignations et de commisération avec les émissions de radio et notamment
celle qui, dite nationale, est financée par nos impôts.
Chaque
matin, pour la délectation vulgaire du sieur Patrick Cohen jadis auteur d’un
malhonnête montage contre moi, jacasse son équipe de pimbêches avec un
affligeant humour infra-belge et son inculte Thomas Legrand, grand producteur
en effet de débiles considérations et de sarcasmes d’archéo-sans-culotte.
Ce
matin, ce dernier, qui se prend pour un intellectuel et qui n’hésite jamais à
déverser les mêmes grosses louches de conformisme idéologiquement correct,
professait doctement que tous les textes sacrés de religions monothéistes
comportent, parmi d’admirables choses, des appels à tuer.
Se
gardant bien d’étayer son assertion par la moindre référence et quelques
citations.
Car je défie ce Legrand-là de trouver dans l’Évangile,
dans la parole de Jésus-Christ, quelque appel à tuer !
Ce Legrand, pour ne pas proférer n’importe quoi, ferait
bien d’essayer de lire un peu par exemple les livres de Bat Ye’Or, la grande
historienne juive des rapports des trois religions, du jihâd et de la dhimmitude.
Il
pourrait y méditer le rappel irréfutable qu’elle formule :
« Quand les musulmans égorgent, c’est tout de même très souvent selon
l’exemple du prophète ; mais quand les chrétiens tuent, le moins qu’on
puisse dire, c’est que ce n’est pas par imitation de Jésus-Christ ! »
Outre
les balivernes sur la nature de l’islam, toujours faussement présenté
exclusivement comme une religion, reviennent sans cesse les formules
incantatoires du « pas d’amalgame » et des « exclus de la
République ».
Pour
ce qui est de la première et pour faire vite, car j’ai déjà assez
répliqué : pas d’amalgame en effet entre les précurseurs parmi les
musulmans qui veulent en finir avec la sacralisation des textes de cette
religion du Livre (que n’est pas le christianisme !) et ceux qui
continueront à amputer, fouetter, lapider, crucifier, en imitation de Mahomet,
de son Coran et de ses hâdiths.
Nécessité
de border les éditions de ces textes, comme on le fait de Mein Kampf dans
l’édition israélienne (!), sur le danger qu’il y a à se laisser séduire par les
exemples qu’ils renferment…
Pour
ce qui est des « exclus de la République » soi-disant discriminés par
manque de soutien et de moyens éducatifs et de formation professionnelle et qui
seraient une pépinière de terroristes : ras-le-bol ! Pour tenir
encore pareilles débilissimes arguties, il faut vraiment être des dinosaures
rétro-marxistes.
Comment
se fait-il alors qu’il n’y ait pas de terroristes dans la population des
réfugiés d’Indochine, arrivés en France avec bien moins de secours et de relais
et des handicaps bien supérieurs à ceux des immigrés islamiques ? Par quoi
s’explique donc la différence ?Or, comme on ne peut croire qu’elle
tiendrait à des facteurs raciaux, alors ? Alors quels sont les facteurs explicatifs,
sinon culturels, c’est-à-dire, au sens large, ceux qui relèvent du
conditionnement islamique, dans tous les domaines de la croyance religieuse, de
la politique et des mœurs ?
Ce n’est pas principalement dans l’échec de la République
et de son système scolaire aberrant, au demeurant bien réel et aux conséquences
régressives catastrophiques, qu’est la cause principale du terrorisme.
L’exclusion sociale, elle est d’abord du fait de l’imprégnation islamique,
partielle ou totale, de vastes pans de notre société.
Allez donc voir en Pologne, en Croatie, ou en Hongrie si
les constructions des quartiers sont meilleures que les nôtres ! Elles ne
le sont pas. Mais pourquoi demeurent-elles propres et peut-on s’y promener en
toute sécurité à n’importe quelle heure ? Poser la question, c’est y
répondre.
À moi l’adjudant !
Voici que piétinant sa tradition antimilitariste,
s’élèvent de la gauche des voix pour réclamer le rétablissement du service
militaire ! Somme toute, c’est l’instit qui appelle l’adjudant au secours
pour rétablir un ordre qu’il n’a su ni enseigner ni faire respecter.
Vous
verrez que bientôt ils voudront des curés pour enseigner la morale !
Dernière minute : à l’heure
des croissants !
Je
viens d’entendre ce lundi à 13 heures que notre inénarrable Hollande avait tenu
avec David Cameron (rien à voir avec Camerone, le haut-lieu de l’héroïcité
légionnaire !) un « Conseil de guerre autour d’un petit
déjeuner». Que cela est admirable ! Mais sans doute se seront-ils abstenus
de manger des croissants ?
En
effet il n’est pas impossible que l’on interdise bientôt de déguster cette
belle viennoiserie politiquement et islamiquement incorrecte. Cela nous ramène
à la libération de Vienne du siège des ottomans dont l’emblème était le
croissant, le 13 septembre 1683, grâce notamment au très grand roi de Pologne
Jean III Sobieski, si honoré par saint Jean-Paul II.
Le
surlendemain, le 15, les boulangers qui avaient magnifiquement contribué à la
résistance comme lanceurs d’alerte (c’est une belle histoire) eurent la joie de
fournir enfin abondamment à la population cette belle viennoiserie. La manger à
pleines dents, c’était mordre avec une belle joie vengeresse l’abominable
envahisseur turc coupable de tant d’indicibles horreurs.
Pour
notre part, quand nous le pouvons, nous dégustons de beaux croissants avec une
pensée reconnaissante pour Jean III Sobieski, sans oublier son allié décisif,
le duc Charles de Lorraine.