Outre le communiqué ci-dessous quelques brèves
considérations avant d’ultérieures réflexions.
Une
« franco-marocaine » de plus au ministère du travail…
En grande compétition d’incompétence avec Najat
Vallaud-Belkacem, Myriam El-Khomri succède à François Rebsamen au poste
éprouvant qui consiste à annoncer chaque mois que la courbe du chômage est sur
le point de ne pas tarder à s’inverser.
Ce
qui arrivera inéluctablement en approchant du taux de 100 % de chômeurs…
En
cette occasion, on découvre que cette dame, issue de l’entourage d’Anne
Hidalgo, était devenue secrétaire d’État à la politique de la ville. Cela
n’était connu que par les spécialistes de la vie politicienne et de
« tuites » auxquels se livrent les furies du gouvernement, généralement
dans un français très malmené et le plus souvent d’une consternante débilité.
Toujours
est-il que cette nomination « made in Hollandie » manifeste une
incroyable discrimination à l’égard des autres minorités bi-nationales non
représentées au gouvernement. Car s’il y a encore avec la bien triste madame
Pellerin une ministre franco-coréenne qui n’est ni une fleur de civilisation
européenne ni asiatique, il n’y a à ce jour aucune dame-ministre
franco-algérienne, ou franco-malgache, ou franco-mongole et même pas de
franco-guatémaltèque. Et bien sûr pas de ministre patagone ! Il faudra
attendre pour cela que Jean Raspail accède au poste de premier ministre dans
une nouvelle dynastie royale.
Mais
revenons à notre triste réalité.
Il
faudrait, il est vrai, pour un gouvernement de parfaite représentation
cosmopolite bi-nationale (sans parler de celle de la bisexualité) autant de
postes de ministres que de pays représentés à l’ONU.
Après tout, vu ce que font (ou plutôt ne font pas) la
plupart, cela ne serait pas impossible. Simple question de division du travail (ou du repos). Cela d’ailleurs ne
créerait-il pas quelques emplois ? Bien rémunérés, il est vrai, mais
l’antiracisme n’a pas de prix !
Moscou-Pékin :
une nouvelle lune de miel.
Je ne suis guère, je crois, suspect de complaisance pour
les politiques américaines et eurocratiques. Entre autres crimes et immenses
fautes, elles ont poussé la Russie dans une nouvelle lune de miel avec la Chine
et les embrassades de Poutine et de Xi Jinping rappellent celles dans les
années cinquante entre Staline et Mao.
Cela
dit, le développement de ce nouvel axe « d’amitié » entre les
empires, tous deux immenses par l’étendue, et le chinois immense aussi par sa
population, n’est pas sans être inquiétant. Certes il est des effets faciles
d’apocalypse pour les nuls où l’on verrait la fin du monde par le choc des deux
empires du mal, l’un de la « bête de la terre », l’autre de la
« bête de la mer », le premier qui serait construit autour de l’axe sino-russe,
l’autre autour de l’axe euro-américain.
L’émergence
conquérante du monstre vert islamique complique en effet cette vision dualiste,
sans oublier non plus l’émergence de l’Inde.
Il
y a certes des aspects sympathiques dans la politique de Poutine de défense de
l’identité russe et de refus de notre décadence dans la culture de mort.
Néanmoins, le renforcement des puissantes menaces nucléaires russes au-dessus
de nos têtes, encore une fois, ne saurait nous réjouir. Pas plus d’ailleurs que
la condamnation à vingt ans de réclusion d’un journaliste ukrainien coupable
d’avoir jadis manifesté à Sébastopol contre la récupération de la Crimée par la
Russie, et surtout d’avoir essayé de démolir une statue de Lénine, acte
pourtant humainement louable s’il en est.