Un petit bout de blogue ce jour mais jusqu’à la fin du
mois je ne réécrirai ici vraiment que par intermittence. La vérité c’est que je
voudrais tout de même prendre enfin quelques jours d’affilée de vacances avec
Elisabeth et quelques uns de nos petits enfants. Car jusque là notre été n’a
pas été exempt d’occupations militantes, au demeurant, ô combien
enthousiasmantes.
La trente cinquième ( !)
université catholique d’été du Centre Henri et André Charlier, au domaine de La
Castille, non loin de Toulon, s’est admirablement déroulée avec une forte
participation d’une assistance jeune, ou même très jeune, mais aussi attentive
aux conférences et aux débats et aussi recueillie dans la prière que très
joyeuse et pétillante le reste du temps jusque tard dans les douces nuits d’été
dans leurs chants harmonieusement mêlés à celui des cigales et non sans
l’abondant rosé du domaine pour étancher la soif.
Mais voilà qu’à peine rentré à la maison et essayant de
réfléchir à un projet de livre de réflexion sur le monde actuel, j’au dû
repartir très vite vers Toulon, via le monastère du Barroux où le cher père
abbé, Dom Louis-Marie, avait tenu à recevoir longuement avec sa famille notre
ami Marek Jurek, député au Parlement Européen et ancien président de la Diète
de cette Pologne qui vient de réélire à la présidence de la République un de
ses amis ardemment catholique.
Et puis ensuite je suis revenu à
Toulon, au camp « Spes » de l’abbé Loiseau pour une conférence sur le
génocide arménien et la continuité barbare des islamismes génocidaires, devant
aussi plus de cent jeunes gens admirables ayant passé leurs après-midi sur les
plages à témoigner intelligemment de leur foi missionnaire à des vacanciers le
plus souvent incroyants mais le plus souvent très vite « accrochés »,
je l’ai vérifié, et avides de réponses à leurs interrogations fondamentales.
Avec l’abbé Loiseau, dialogue
aussi, tout de charité catholique et de finesse avec de jeunes musulmans peu
habitués à la rencontre avec des chrétiens connaissant mieux qu’eux le coran et
les hadiths.
Le lendemain, 15 août, l’église
Saint-François-de-Paule, tout près du port, est remplie de la foule de ses
paroissiens et des jeunes de SPES, autour des prêtres et séminaristes de la
société des Missionnaires de la Miséricorde Divine fondée par l’abbé Loiseau
qui célèbre la messe et prêche avec toute sa flamme virile. Et puis, à la
sortie, à son appel se forme une procession du 15 août que vont rejoindre sur
le port et dans les rues nombre de personnes.
Mais d’abord, à midi, les cloches
de l’église sonnent le glas à l’unisson des milliers d’autres de par le monde
qui ont suivi l’appel lancé ici à Toulon par Monseigneur Rey pour que les
chrétiens libres n’oublient pas les chrétiens d’Orient et d’Afrique persécutés,
massacrés, torturés pour leur foi par les barbares de l’État islamique et
autres organisations terroristes mais aussi par nombre d’États musulmans avec
lesquels nos pays d’occident collaborent sans aucune exigence du respect de la
liberté religieuse et des droits de la personne humaine.
J’évalue la foule à plus d’un
millier de participants. Sans compter les étonnants asiatiques occupant en
grand nombre les wagons du petit train touristique qui les promène sur les
quais. Sont-ils Chinois ou plutôt Philippins ? Je ne sais. Manifestement
catholiques, très émus par la procession, ils chantent gravement avec la foule,
dans leur langue, les cantiques à la vièrge.
Et voilà, en un heureux
entraînement, que des touristes européens s’y mettent aussi. Je note
l’étonnement évident de nombre de gens attablés aux terrasses des bars et
restaurants au long du quai mais aucune manifestation de goguenardise ou
d’hostilité. Sans doute reviendrais-je sur cela pour le numéro de Reconquête en
cours d’élaboration.
Voilà pour aujourd’hui chers
lecteurs. Je n’avais pas trop le goût de vous parler de politique. Ce sera pour
la prochaine fois, en fin de semaine peut-être ou début de l’autre. Pour
l’heure, je vais partir vers l’Aubrac avec un long arrêt à l’abbaye Sainte Foy,
à Conques.