lundi 17 août 2015

Petite reprise…

Un petit bout de blogue ce jour mais jusqu’à la fin du mois je ne réécrirai ici vraiment que par intermittence. La vérité c’est que je voudrais tout de même prendre enfin quelques jours d’affilée de vacances avec Elisabeth et quelques uns de nos petits enfants. Car jusque là notre été n’a pas été exempt d’occupations militantes, au demeurant, ô combien enthousiasmantes.

La trente cinquième ( !) université catholique d’été du Centre Henri et André Charlier, au domaine de La Castille, non loin de Toulon, s’est admirablement déroulée avec une forte participation d’une assistance jeune, ou même très jeune, mais aussi attentive aux conférences et aux débats et aussi recueillie dans la prière que très joyeuse et pétillante le reste du temps jusque tard dans les douces nuits d’été dans leurs chants harmonieusement mêlés à celui des cigales et non sans l’abondant rosé du domaine pour étancher la soif.

Mais voilà qu’à peine rentré à la maison et essayant de réfléchir à un projet de livre de réflexion sur le monde actuel, j’au dû repartir très vite vers Toulon, via le monastère du Barroux où le cher père abbé, Dom Louis-Marie, avait tenu à recevoir longuement avec sa famille notre ami Marek Jurek, député au Parlement Européen et ancien président de la Diète de cette Pologne qui vient de réélire à la présidence de la République un de ses amis ardemment catholique.
Et puis ensuite je suis revenu à Toulon, au camp « Spes » de l’abbé Loiseau pour une conférence sur le génocide arménien et la continuité barbare des islamismes génocidaires, devant aussi plus de cent jeunes gens admirables ayant passé leurs après-midi sur les plages à témoigner intelligemment de leur foi missionnaire à des vacanciers le plus souvent incroyants mais le plus souvent très vite « accrochés », je l’ai vérifié, et avides de réponses à leurs interrogations fondamentales.
Avec l’abbé Loiseau, dialogue aussi, tout de charité catholique et de finesse avec de jeunes musulmans peu habitués à la rencontre avec des chrétiens connaissant mieux qu’eux le coran et les hadiths.

Le lendemain, 15 août, l’église Saint-François-de-Paule, tout près du port, est remplie de la foule de ses paroissiens et des jeunes de SPES, autour des prêtres et séminaristes de la société des Missionnaires de la Miséricorde Divine fondée par l’abbé Loiseau qui célèbre la messe et prêche avec toute sa flamme virile. Et puis, à la sortie, à son appel se forme une procession du 15 août que vont rejoindre sur le port et dans les rues nombre de personnes.

Mais d’abord, à midi, les cloches de l’église sonnent le glas à l’unisson des milliers d’autres de par le monde qui ont suivi l’appel lancé ici à Toulon par Monseigneur Rey pour que les chrétiens libres n’oublient pas les chrétiens d’Orient et d’Afrique persécutés, massacrés, torturés pour leur foi par les barbares de l’État islamique et autres organisations terroristes mais aussi par nombre d’États musulmans avec lesquels nos pays d’occident collaborent sans aucune exigence du respect de la liberté religieuse et des droits de la personne humaine.

J’évalue la foule à plus d’un millier de participants. Sans compter les étonnants asiatiques occupant en grand nombre les wagons du petit train touristique qui les promène sur les quais. Sont-ils Chinois ou plutôt Philippins ? Je ne sais. Manifestement catholiques, très émus par la procession, ils chantent gravement avec la foule, dans leur langue, les cantiques à la vièrge.
Et voilà, en un heureux entraînement, que des touristes européens s’y mettent aussi. Je note l’étonnement évident de nombre de gens attablés aux terrasses des bars et restaurants au long du quai mais aucune manifestation de goguenardise ou d’hostilité. Sans doute reviendrais-je sur cela pour le numéro de Reconquête en cours d’élaboration.

Voilà pour aujourd’hui chers lecteurs. Je n’avais pas trop le goût de vous parler de politique. Ce sera pour la prochaine fois, en fin de semaine peut-être ou début de l’autre. Pour l’heure, je vais partir vers l’Aubrac avec un long arrêt à l’abbaye Sainte Foy, à Conques.