lundi 20 avril 2015

L’AGRIF, « par certains membres du clergé », jugée « trop proche de l’extrême-droite » !



« Église et cimetières : ces profanations invisibles ».

Tel est le titre de la page 14 du Figaro de ce jour, entièrement consacrée à l’enquête sur ce thème et très bien menée et rapportée par la journaliste Stéphane Kovacs.

Elle y évoque notamment, avec objectivité, l’action et la ligne de l’AGRIF.

Mais elle rapporte, sans doute avec exactitude, le jugement porté sur l’AGRIF par « certains membres du clergé » qui la jugeraient comme « trop proche de l’extrême-droite » (sic !).

On aimerait savoir ce que ces personnes entendent par « extrême-droite » et en quoi ils peuvent y associer l’AGRIF ? Nous serions prêts à tout débat sur la question. Car, nous en avons la tranquille certitude, «  certains membres du clergé » ne sont pour la plupart que les derniers dinosaures du vieux clergé soixantuitard en voie d’extinction, incapables de formuler au mépris de la vérité des jugements autres que ceux de la vulgate accusatrice marxiste-léniniste.

L’immense majorité du jeune clergé de toutes sensibilités liturgiques, parmi lesquels sont nombreux les adhérents à l’AGRIF, ne la jugent pas ainsi. Ajoutons qu’il n’y a pas seulement des catholiques pour soutenir l’AGRIF mais aussi des protestants comme notre ami le pasteur Saïd Oujibou et aussi des orthodoxes. Enfin, il y a aussi nombre de nos compatriotes juifs à témoigner de leur amitié pour l’AGRIF tel notre ami le grand avocat Gilles-William Goldnadel lors de notre émission du 18 mars sur Radio-Courtoisie.

L’AGRIF, plus que jamais, est un élément perturbant de l’idéologie et du système d’escroquerie de l‘antiracisme.

Elle ne perçoit aucune subvention.

Elle n’est pas, comme les autres associations pseudo-antiracistes, un organe de surveillance flicarde de l’État « Big Brother » de plus en plus totalitaire.

Ses dirigeants sont catholiques, mais nullement, cléricalement serviles. Ils n’oeuvrent pas selon une conception de soumission moutonnière à la hiérarchie épiscopale, fidèles à la distinction évangélique de ce qui relève de l’ordre spirituel et ce qui ressort de l’action, certes soumise à la morale, dans l’ordre politique et social.

L’AGRIF défend tous les Français attaqués parce qu’ils sont Français, quelle que soit leur religion.

Elle défend tous les chrétiens quelle que soit leur race.

Si les concepts et les mots n’étaient pas subvertis, investis, pervertis, on pourrait la proclamer comme finalement la seule organisation vraiment antiraciste. Car elle défend toutes les racines, spirituelles, historiques, culturelles et morales de la civilisation française et chrétienne que nous avons le droit d’aimer et même de préférer tant elle est aujourd’hui méprisée et menacée.

Bernard Antony