« Église
et cimetières : ces profanations invisibles ».
Tel
est le titre de la page 14 du Figaro de ce jour, entièrement consacrée à
l’enquête sur ce thème et très bien menée et rapportée par la journaliste
Stéphane Kovacs.
Elle
y évoque notamment, avec objectivité, l’action et la ligne de l’AGRIF.
Mais
elle rapporte, sans doute avec exactitude, le jugement porté sur l’AGRIF par
« certains membres du clergé » qui la jugeraient comme « trop
proche de l’extrême-droite » (sic !).
On
aimerait savoir ce que ces personnes entendent par « extrême-droite »
et en quoi ils peuvent y associer l’AGRIF ? Nous serions prêts à tout
débat sur la question. Car, nous en avons la tranquille certitude, «
certains membres du clergé » ne sont pour la plupart que les derniers
dinosaures du vieux clergé soixantuitard en voie d’extinction, incapables de
formuler au mépris de la vérité des jugements autres que ceux de la vulgate
accusatrice marxiste-léniniste.
L’immense
majorité du jeune clergé de toutes sensibilités liturgiques, parmi lesquels
sont nombreux les adhérents à l’AGRIF, ne la jugent pas ainsi. Ajoutons qu’il
n’y a pas seulement des catholiques pour soutenir l’AGRIF mais aussi des
protestants comme notre ami le pasteur Saïd Oujibou et aussi des orthodoxes.
Enfin, il y a aussi nombre de nos compatriotes juifs à témoigner de leur amitié
pour l’AGRIF tel notre ami le grand avocat Gilles-William Goldnadel lors de
notre émission du 18 mars sur Radio-Courtoisie.
L’AGRIF,
plus que jamais, est un élément perturbant de l’idéologie et du système
d’escroquerie de l‘antiracisme.
Elle
ne perçoit aucune subvention.
Elle
n’est pas, comme les autres associations pseudo-antiracistes, un organe de
surveillance flicarde de l’État « Big Brother » de plus en plus
totalitaire.
Ses
dirigeants sont catholiques, mais nullement, cléricalement serviles. Ils
n’oeuvrent pas selon une conception de soumission moutonnière à la hiérarchie
épiscopale, fidèles à la distinction évangélique de ce qui relève de l’ordre
spirituel et ce qui ressort de l’action, certes soumise à la morale, dans
l’ordre politique et social.
L’AGRIF défend tous les Français attaqués parce qu’ils
sont Français, quelle que soit leur religion.
Elle
défend tous les chrétiens quelle que soit leur race.
Si
les concepts et les mots n’étaient pas subvertis, investis, pervertis, on
pourrait la proclamer comme finalement la seule organisation vraiment
antiraciste. Car elle défend toutes les racines, spirituelles, historiques,
culturelles et morales de la civilisation française et chrétienne que nous
avons le droit d’aimer et même de préférer tant elle est aujourd’hui méprisée
et menacée.
Bernard Antony
Bernard Antony