La légalisation de l’euthanasie avance, plus subrepticement que celle de l’avortement. Cela s’exprime d’abord par le simple fait qu’il n’y a pas de semblant de demi-mesure ou de gradation dans l’acte meurtrier de l’avortement. Il implique de la rapidité et même de l’instantanéité dans le moment décisif où l’on ôte la vie à l’enfant à naître.
En revanche, l’acte d’euthanasie peut en quelque sorte s’avancer masqué sous l’apparence de la sédation, par laquelle on peut occulter le moment décisif. Elle permet l’apparence d’un retrait de vie progressif. Même le médecin n’est pas tenu d’être là lorsque vient imperceptiblement le dernier souffle ou le dernier battement. La mort est doucereusement transformée en extinction progressive de la vie de telle sorte qu’on ne saurait percevoir le moment exact du passage de la vie vacillante à la non-vie…
Il en va ainsi dans la législation censée encadrer l’euthanasie.
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