Bernard Antony à TV Republika, Varsovie, 23 mars 2015 |
L’institut du Pays Libre considère comme un fait très positif pour la France la défaite électorale de la gauche au premier tour des élections locales.
Il
faut l’amplifier au deuxième tour.
Dans la campagne électorale le premier ministre Manuel
Valls s’est totalement disqualifié par ses discours incendiaires contre le
Front National relevant d’un fanatisme de propagateur néo-bolchévique de guerre
civile.
On
avait déjà observé cela avec sa politique de répression dictatoriale des
pourtant très paisibles foules de la Manif pour tous.
À
l’évidence, les attitudes et les mots de Manuel Valls ne relèvent pas que de postures
calculées mais de graves phobies d’ordre psycho-idéologiques.
Hélas,
l’attitude de Nicolas Sarkozy s’inscrit aussi dans le même registre de hargne
démesurée quoique sans doute plus calculée avec d’ailleurs des effets
dialectiques allant à l’inverse du but recherché. Peut-être Nicolas Sarkozy
cherche-t-il à faire oublier qu’il est
le responsable majeur, sous influence de Bernard-Henri Lévy, de la situation en Libye dont on peut
craindre de plus terribles conséquences encore ?
L’Institut
du Pays Libre est loin d’être inconditionnel de la politique du Front National.
Il est même en divergence constante avec
certaines de ses positions telles que son refus de toucher à la loi Veil. Mais
l’hystérie antidémocratique contre ce parti est indigne.
L’Institut
du Pays Libre appelle donc à voter dimanche dans le refus de ce fanatisme et
selon les principes suivants :
-
Aucune voix de patriote et
de chrétien ne saurait se porter sur des candidats ayant professé le slogan du
grégarisme totalitaire : « je suis Charlie ».
-
On ne votera donc que pour
des candidats dont on sait ou dont on peut penser qu’ils adhèrent à notre
devise expressive des nécessaires combats aujourd’hui pour les valeurs de notre
civilisation : « ni charia ni Charlie ».On peut penser qu’il en
est heureusement ainsi de la plupart des candidats du Front National.
-
On sait bien sûr que les
dirigeants de ce parti le maintiennent dans une stratégie de « ni droite
ni gauche » et pour certains dans une affirmation véritablement de gauche,
jacobine, laïciste, crypto-socialiste. Mais ce n’est pas le cas de beaucoup de
candidats constituant ce que l’on peut appeler le « pays réel » de ce
parti. Ceux-ci défendent toujours les valeurs les valeurs et les idées de la
droite de conviction, celles de la partie de notre peuple non soumise à la
domination de l’idéologie du déracinement et de la culture de mort. Ils les
défendent notamment sur le respect de la vie innocente et de l’écologie humaine
contre les lois antisociales et antifamiliales dites « sociétales »
concoctées par les officines de manipulation idéologique de la gauche dont l’influence s’étend loin
hélas dans la droite déliquescente.
Exception
faite de quelques cas légitimant une objection de conscience idéologique ou
morale, l’Institut du Pays Libre appelle donc à voter dimanche pour les
candidats du Front National.