jeudi 26 mars 2015

L’Institut du Pays Libre et le 2° tour des élections locales.





Bernard Antony à TV Republika, Varsovie, 23 mars 2015 








L’institut du Pays Libre considère comme un fait très positif pour la France la défaite électorale de la gauche au premier tour des élections locales.

Il faut l’amplifier au deuxième tour.

Dans la campagne électorale le premier ministre Manuel Valls s’est totalement disqualifié par ses discours incendiaires contre le Front National relevant d’un fanatisme de propagateur néo-bolchévique de guerre civile.

On avait déjà observé cela avec sa politique de répression dictatoriale des pourtant très paisibles foules de la Manif pour tous.

À l’évidence, les attitudes et les mots de Manuel Valls ne relèvent pas que de postures calculées mais de graves phobies d’ordre psycho-idéologiques.

Hélas, l’attitude de Nicolas Sarkozy s’inscrit aussi dans le même registre de hargne démesurée quoique sans doute plus calculée avec d’ailleurs des effets dialectiques allant à l’inverse du but recherché. Peut-être Nicolas Sarkozy cherche-t-il  à faire oublier qu’il est le responsable majeur, sous influence de Bernard-Henri Lévy,  de la situation en Libye dont on peut craindre de plus terribles conséquences encore ?

L’Institut du Pays Libre est loin d’être inconditionnel de la politique du Front National. Il est même en divergence constante avec certaines de ses positions telles que son refus de toucher à la loi Veil. Mais l’hystérie antidémocratique contre ce parti est indigne.

L’Institut du Pays Libre appelle donc à voter dimanche dans le refus de ce fanatisme et selon les principes suivants :
-         Aucune voix de patriote et de chrétien ne saurait se porter sur des candidats ayant professé le slogan du grégarisme totalitaire : « je suis Charlie ».
-         On ne votera donc que pour des candidats dont on sait ou dont on peut penser qu’ils adhèrent à notre devise expressive des nécessaires combats aujourd’hui pour les valeurs de notre civilisation : « ni charia ni Charlie ».On peut penser qu’il en est heureusement ainsi de la plupart des candidats du Front National.
-         On sait bien sûr que les dirigeants de ce parti le maintiennent dans une stratégie de « ni droite ni gauche » et pour certains dans une affirmation véritablement de gauche, jacobine, laïciste, crypto-socialiste. Mais ce n’est pas le cas de beaucoup de candidats constituant ce que l’on peut appeler le « pays réel » de ce parti. Ceux-ci défendent toujours les valeurs les valeurs et les idées de la droite de conviction, celles de la partie de notre peuple non soumise à la domination de l’idéologie du déracinement et de la culture de mort. Ils les défendent notamment sur le respect de la vie innocente et de l’écologie humaine contre les lois antisociales et antifamiliales dites « sociétales » concoctées par les officines de manipulation idéologique  de la gauche dont l’influence s’étend loin hélas dans la droite déliquescente.


Exception faite de quelques cas légitimant une objection de conscience idéologique ou morale, l’Institut du Pays Libre appelle donc à voter dimanche pour les candidats du Front National.