lundi 5 janvier 2015

Mao, nouveau veau d’or !



Je ne veux pas perdre de temps aujourd’hui sur ce que j’ai glané de temps à autre ce matin au volant de ma voiture des propos de ce benêt de François Hollande qui ne vaut même pas la peine qu’on le déteste.

J’ai réagi ce jour par communiqué de l’AGRIF sur l’amplification continue, puisque ça marche, du déferlement de populations musulmanes sur les côtes européennes, alors que les très riches États islamiques seraient mieux à même de les recevoir et les intégrer. Mais la vérité n’est-elle pas que les malheureux réfugiés servent de piétaille à l’opération de « grand remplacement » de population depuis longtemps impulsée par les stratèges de l’expansionnisme islamique et du génocide démographique de nos pays ?

Comme il n’est pas nécessaire de ne commenter que de mauvaises nouvelles, je ne crois pas inutile de relever plutôt l’information des très plaisantes raisons du limogeage de ce bon général Gu Junshan de l’armée chinoise. À la fois fourmi avisée et cigale généreuse, ce grand humaniste de l’armée rouge était un généreux mécène mais surtout un intéressant rénovateur religieux.

Selon la presse de Hongkong, ce héros de l’armée du prolétariat avait constitué une modeste fortune évaluée à 4 milliards d’euros en monnayant les nominations dans l’armée. Elle consistait notamment en dizaines de luxueux appartements au centre de Pékin et en réserve de lingots d’or.

Mais il ne laissait pas longtemps dormir cet or comme un vulgaire matérialiste capitaliste. Défenseur de la continuité de la Chine, le général, par ailleurs très généreux pour sa famille et ses amis, en avait utilisé une partie pour trois statues de Bouddha de plusieurs dizaines de kilos. Purement en or, redisons-le. Ensuite, comme les Bouddhas, et plus important encore que le funeste veau d’or des Hébreux qui s’étaient détournés du culte de Yahvé, le général avait fait fondre encore plus de cet or pur pour une statue de Mao.

Plaisante manière, n’est-ce pas, de conserver une indéniable réserve d’or strictement communiste avec cette statue préposée à la religieuse vénération des masses laborieuses éduquées au matérialisme dialectique par le Grand Timonier ?

On peut donc espérer que le maître actuel de la Chine, le vertueux Xi Jinping, n’ira pas jusqu’à châtier le général un peu trop esthète comme le fit Moïse obéissant à l’ordre de Yahvé d’exterminer tous les idolâtres. On verra bien. Quoi qu’il en soit, Mao, le plus gigantesque exterminateur de l’histoire, « ce phare de la pensée universelle » selon l’impérissable éloge de Valéry Giscard d’Estaing, méritait bien une statue à nulle autre pareille.