jeudi 11 décembre 2014

François, les horreurs de « Daesch » et les livres sacrés de l’islam.



Hier au soir dans l’émission « 28 minutes » sur la chaîne Arte, un remarquable journaliste africain rappelait, très calmement et irréfutablement, la longue et atroce réalité, jusqu’à nos jours de l’esclavagisme afro-arabo-musulman (voir notre livre « Vérités sur les esclavagismes et les colonialismes – Réplique à Houria Bouteldja »).

Ceci déplaisait manifestement aux blanches pimbêches bobos-gauchos animatrices de l’émission, pleines de suffisance autant que de masochisme. Car pour elles, il n’y a d’abominations dans le monde que du fait de l’homme blanc.

Cependant, à Rome, François, selon les médias, poursuivait sa lutte contre « l’esclavage moderne ». Il avait en effet dans l’après-midi dénoncé les formes actuelles de l’esclavage et ses différentes pratiques de « lèse-humanité », et visé les immenses abominations de l’État islamique en Irak et en Syrie.

Sur tous ces propos, on ne peut que l’approuver. Mais quand on les relie à ses affirmations sur les livres sacrés de l’islam, selon lui empreints « de paix et de tolérance », on demeure perplexe.

Peut-il en effet ignorer à la fois l’étendue, la durée et la spécificité de l’esclavagisme musulman ? Celui-ci en effet, avec ses pratiques de l’émasculation systématique des mâles et de l’enfermement des femmes dans les harems, a totalement génocidé les populations vendues par les négriers noirs aux arabes.

L’esclavagisme blanc a certes été abominable aussi, mais n’a pas empêché la continuité démographique, mémorielle et culturelle des esclaves africains.

Mais aucune littérature, aucune musique, aucune identité culturelle propre n’ont pu surgir des populations noires mises en esclavage par les musulmans. Tout simplement parce qu’elles n’ont jamais pu se perpétuer !

Or le modèle de l’esclavagisme et des pratiques de Daesch, on peut, sans remonter aux antiques  barbaries, ne pas aller le chercher plus loin que dans le Coran et les Hâdiths. C’est le modèle de Mahomet faisant égorger les hommes et distribuant les femmes et les enfants à ses compagnons et à ses « ansars ».

Les horreurs de « Daesch »(acronyme d’État Islamique au Levant) ne sont hélas ainsi que dans la continuité de tous les fanatismes salafistes qui n’ont cessé de surgir au long de l’histoire islamique.

Aussi, avec certes toute la prudence diplomatique requise, ceux que François peut aider, outre les convertis au christianisme, ce sont les musulmans courageux qui, dans les pays d’islam, réclament le droit à une lecture critique du Coran et des Hâdiths, et à la liberté des interprétations et des commentaires. Seule voie d’ailleurs pour libérer leurs peuples du carcan de la charia.

Voilà en vérité le plus nécessaire des aggiornamentos que François pourrait favoriser avec le meilleur des dialogues inter-religieux.