Hier au soir dans l’émission « 28 minutes » sur
la chaîne Arte, un remarquable journaliste africain rappelait, très calmement
et irréfutablement, la longue et atroce réalité, jusqu’à nos jours de
l’esclavagisme afro-arabo-musulman (voir notre livre « Vérités sur les
esclavagismes et les colonialismes – Réplique à Houria Bouteldja »).
Ceci déplaisait manifestement aux blanches pimbêches
bobos-gauchos animatrices de l’émission, pleines de suffisance autant que de
masochisme. Car pour elles, il n’y a d’abominations dans le monde que du fait
de l’homme blanc.
Cependant, à Rome, François, selon les médias,
poursuivait sa lutte contre « l’esclavage moderne ». Il avait en
effet dans l’après-midi dénoncé les formes actuelles de l’esclavage et ses
différentes pratiques de « lèse-humanité », et visé les immenses
abominations de l’État islamique en Irak et en Syrie.
Sur tous ces propos, on ne peut que l’approuver. Mais
quand on les relie à ses affirmations sur les livres sacrés de l’islam, selon
lui empreints « de paix et de tolérance », on demeure perplexe.
Peut-il en effet ignorer à la fois l’étendue, la durée et
la spécificité de l’esclavagisme musulman ? Celui-ci en effet, avec ses
pratiques de l’émasculation systématique des mâles et de l’enfermement des
femmes dans les harems, a totalement génocidé les populations vendues par les
négriers noirs aux arabes.
L’esclavagisme blanc a certes été abominable aussi, mais
n’a pas empêché la continuité démographique, mémorielle et culturelle des
esclaves africains.
Mais aucune littérature, aucune musique, aucune identité
culturelle propre n’ont pu surgir des populations noires mises en esclavage par
les musulmans. Tout simplement parce qu’elles n’ont jamais pu se
perpétuer !
Or le modèle de l’esclavagisme et des pratiques de
Daesch, on peut, sans remonter aux antiques
barbaries, ne pas aller le chercher plus loin que dans le Coran et les
Hâdiths. C’est le modèle de Mahomet faisant égorger les hommes et distribuant
les femmes et les enfants à ses compagnons et à ses « ansars ».
Les horreurs de « Daesch »(acronyme d’État
Islamique au Levant) ne sont hélas ainsi que dans la continuité de tous les
fanatismes salafistes qui n’ont cessé de surgir au long de l’histoire
islamique.
Aussi, avec certes toute la prudence diplomatique
requise, ceux que François peut aider, outre les convertis au christianisme, ce
sont les musulmans courageux qui, dans les pays d’islam, réclament le droit à
une lecture critique du Coran et des Hâdiths, et à la liberté des
interprétations et des commentaires. Seule voie d’ailleurs pour libérer leurs
peuples du carcan de la charia.
Voilà en vérité le plus nécessaire des aggiornamentos que
François pourrait favoriser avec le meilleur des dialogues inter-religieux.