Le
26 novembre 1974, à l’Assemblée Nationale, Simone Veil déclarait :
« L’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issues. (…) Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. C’est toujours un drame, cela restera toujours un drame. C’est pourquoi si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler, et si possible en dissuader la femme. »
Aujourd’hui, où en est-on ? Nous assistons à une banalisation
gravissime de ce qui est devenu un véritable génocide. Après le mariage
homosexuel, la réforme pénale, le remboursement à 100 % de l’avortement, la
réduction des allocations familiales, la promotion massive de l’idéologie du
genre, voici que des députés, dont certains osent se dire « de
droite », déposent une résolution visant à faire de l’avortement un droit
fondamental en France et en Europe.
Aujourd’hui, c'est une véritable célébration du quarantième anniversaire
de la Loi Veil, légalisant, de fait, non seulement la banalisation de l’avortement,
mais l’érigeant maintenant à la hauteur d’un « droit fondamental ».
Depuis, ce sont des centaines de milliers d’enfants à naître qui ont été
massacrés dans le silence des avortoirs de la République de la culture de mort.
Selon le gouvernement, 222 500 IVG, prises en
charge à 100 % par l’assurance-maladie depuis le 31 mars 2013, sont pratiquées
en France chaque année.