Ce jour, dans le Figaro, cette
accroche en page 22 :
« la philosophie
invite à s’interroger sur les raisons qui ont amené certains musulmans à
comprendre le Coran comme un livre de guerre et d’assassinat »
Ces lignes de présentation ne sont certes pas de la
« philosophe » mais hélas son article semble tout aussi accablant de
par l’ignorance du Coran qu’il révèlerait. Et ce, sans même parler des hadîths
qui constituent après le Coran le second ensemble de textes fondamentaux pour
les musulmans ; et sans parler non plus du « Message », le film
sur la vie de Mahomet regardé à ce jours par plus d’un milliard de fidèles, à
la fois encouragé par les plus hautes institutions sunnites et chiites.
Comment comprendre que cette
« philosophe » semble ne pas comprendre que « certains
groupes si nombreux, disséminés sur la terre entière et dans des pays si
différents, en sont arrivés à comprendre le Coran comme un livre de guerre et
d’assassinat ».
Et elle poursuit : « Il
me semble que si j’étais disciple d’Allah, je me poserais avec angoisse la
question de savoir pourquoi, de partout et avec un si bel exemple, on assassine
au nom d’Allah ».
La conclusion de cela c’est qu’évidemment Chantal Delsol
fait de la taqiya à sa manière, insinuant sans oser l’écrire, et en écrivant
formellement le contraire, que le Coran est en effet un livre de guerre, un
livre dans lequel le père Antoine Moussali, immense connaisseur, dénombrait
« 700 occurrences de violence ».
Et que dire des hadîths,
commentés presque chaque vendredi dans toutes les mosquées où on expose aux
fidèles les récits de la vie de Mahomet, pleins de guerre, de massacres, de
distribution des femmes et des enfants des ennemis égorgés.
Allons Chantal Delsol, à quoi bon votre travail au second
degré ?
Car bien sûr, on l’espère, vous
ne pouvez tout de même pas être si ignorante de ce que contiennent les livres
sacrés pour les musulmans !
On ne peut tout de même croire à
une telle débile ignorance de votre part.
Par ailleurs faut-il vous
préciser qu’ Allah est tout simplement le mot arabe signifiant
« Dieu », et pas spécifique de l’islam.
Et le musulman est plus exactement
le disciple de Mahomet, le fondateur de la théocratie totalitaire appelée islam
(soumission) et de sa charia (loi) ; Mahomet, parfait modèle à suivre par
tous les croyants tant qu’on n’aura pas admis les récits de ses paroles et de
ses actes comme circonstanciels, archaïques, anachroniques.
Mahomet en effet, un guerrier, et
même l’impitoyable égorgeur des juifs (Banu Qarayza) de Médine et de Khaïbar,
le preneur de leurs femmes et le juge ordonnateur des lapidations et des
amputations.
Mais, chère Chantal, c’est en effet dur pour une
philosophe d’écrire des choses aussi peu délicatement phénoménologiques et
mondainement incorrectes !