Demeurant sur mes positions très réfléchies de soutien
non inconditionnel à l’égard du Front National (non remise en cause de la loi
Veil, mollesse sur la loi Taubira et discours superficiel sur l’islam), je me
réjouis bien sûr de l’élection de Ravier et de Rachline.
Mais
j’ai éprouvé aussi vraiment un très
grand contentement à la bonne nouvelle d’une défaite : celle, dans le
Lot-et-Garonne, de Jean-Michel Baylet, le patron des Radicaux-socialistes et de
la Dépêche du Midi.
Car,
dans ma région de Toulouse, le personnage a incarné jusqu’à ce jour un séculaire système de domination idéologique
et politicienne : celui du quasi-monopole de l’information avec la Dépêche
et tous les périodiques du groupe et aussi tout le système de connivence des
journalistes d’autres médias.
La
domination Baylet, c’est celle de la toute-puissance maçonnique, principalement
du Grand Orient de France mais aussi de toutes les autres loges confédérées à
ce dernier dans différentes fraternelles ou associations d’appellations
diverses.
Baylet,
c’est celui qui a été le grand promoteur de la vénérable sœur Taubira, héroïne
du parti radical. Et ajoutons à cela l’extraordinaire vulgarité, n’ayant
d’égale que l’inculture, de ce personnage qui ne s’est donné la peine que de
naître et de recevoir l’héritage du groupe de la Dépêche. Belle figure en
vérité de « fils à maman » sans cesse comparé dans tous les milieux
de ma région à un produit d’élevage à destination des bonnes boucheries…
Baylet,
quoique d’une affligeante médiocrité d’expression, n’en est pas moins un très
habile rentabilisateur des mots-clés du vocabulaire
« franmacouillard » et « radsoc ». Depuis 50 ans, en toutes
occasions politiques, il ressort sans jamais innover le même discours, avec la
même très sérieuse solennité d’évocation, sur la « laïcité »,
« l’humanisme » et la « tolérance », les trois grandes
valeurs de la « république » radicale avec le débile contenu donné à
ces mots détournés de leur signification par ailleurs très positive.
La
seule diversité chez Baylet vient dans leur ordre de passage et leur
répétition : double, triple ou quadruple. Mais avec ça, Baylet s’en tirait
partout, avec certes quelques considérations sur les subventions, celles qu’il
attendait des gouvernements et celles qu’il distribuait.
Ajoutons
aussi ce jour la satisfaction de voir Jean-Pierre Bel, ce grand démocrate
ariégeois, ancien fanatique trotskyste de la LCR, qui vient de quitter la
présidence du Sénat, annoncer sa retraite politique.
Je
suis certes sans illusions et je ne crois pas un instant que, même avec les
défaites du duo Bel-Bayvet, les écuries d’Augias de la République, par trop
maçonniquement occupées, soient à même d’être nettoyées. Mais il est des
moments où il ne faut pas bouder son plaisir devant d’heureuses déroutes.
À
Nice samedi.
Je suis rentré hier de Nice dans la joie d’une journée de
samedi magnifique si bien organisée par Jacques Larmande. La grande salle de
l’Hôtel Splendid était très remplie et ne m’a pas ménagé son approbation
enthousiaste, notamment sur mes analyses du piège de la dialectique pour les
gogos : « Islam pattes blanches », « Islam main
rouge ».
Ce
mercredi : de 18 h à 21 h, notre émission de la réplique sur
Radio-Courtoisie : avec Jeanne Smits, Vivien Hoch, Guillaume de Thieulloy,
et Jérôme Triomphe.