vendredi 4 juillet 2014

La « justice » et les secrets sacrés.

Je ne considère pas les démêlés judiciaires de Nicolas Sarkozy avec un regard de vindicte politicienne.
Lorsque le syndicat de la magistrature osait adresser à la cour d’appel de Montpellier une hallucinante directive de condamnation de ma personne, certes, cela n’émouvait personne dans le gouvernement dit de droite.
On trouvera le récit de cela dans mon deuxième tome d’entretien avec Cécile Montmirail intitulé « Jamais sans répliques » et à paraître bientôt.

Je n’en suis que plus autorisé pour en inviter certains à ne pas se réjouir des procédés utilisés contre l’ancien chef de l’État. Et à se souvenir du vieil adage latin « Hodie mihi, cras tibi ». Autrement dit, « ne te réjouis pas trop vite de ce qui m’arrive, demain ce sera ton tour » !
La question de fond est aujourd’hui celle du respect du droit naturel au secret qui, dans notre civilisation chrétienne, est notamment celui du prêtre, du médecin, de l’avocat.
On a déjà connu le cas de micros abjectement installés dans des confessionnaux, on a déjà connu les violations du secret médical, et voici qu’aujourd’hui on enregistre les conversations d’un avocat avec son bâtonnier.
Une société et un État qui prétendent légales car légitimes de pareilles violations sont en fait dans une grande régression de civilisation : plus rien ne doit échapper à l’œil de Big-Brother !

Pour ce qui est du fameux principe de l’indépendance des juges, si hautement revendiqué par le syndicat de la magistrature, il y a aussi beaucoup à dire et même à rire. De qui certains se moquent-ils ? Indépendance par rapport aux gouvernements ? Soit ! Mais pourquoi ne pas parler aussi de l’indépendance par rapport aux médias, aux influences de la franc-maçonnerie, des connivences trotskistes et autres ? Peut-on croire sérieusement que des juges qui sont aussi des marxistes-léninistes convaincus laissent au dehors de leurs bureaux leur idéologie et leur praxis révolutionnaire de la fin justifiant tous les moyens ? Leurs modèles s’appellent, entre autres, Fouquier-Tinville et Djerjinski et ils ont appris de Lénine que « tout bon communiste doit être un bon tchékiste ».
Oui, vraiment, sur ce genre de camarades appelés à nous juger, ce genre de camarades épinglant sur le mur des cons les photos de ceux qu’ils haïssent, on ne peut guère professer une totale présomption d’objectivité.

De cela nous reparlerons ce mercredi 9 juillet lors de notre émission de la Réplique sur Radio-Courtoisie de 18h à 21h. Avec Cécile Montmirail et Jeanne Smits, Pierre Henri et Vivien Hoch et aussi, au téléphone car il sera ce soir-là en province, Jérôme Triomphe qui traitera de sa surprise devant les propos sur l’euthanasie d’un chroniqueur d’extrême droite qu’il ne savait pas tout autant franc-maçon…
Un peu de logique s’il vous plait !

Pas plus qu’à l’égard du personnage ci-dessus évoqué, je n’ai d’aversion pour certaines personnes. Mais j’ai beaucoup d’aversion pour certaines de leurs idées et positions.
Non merci, même s’il est, me dit-on, à ses heures marrant, je n’ai pas envie de faire un bout de chemin avec monsieur Dieudonné qui, naguère, à Téhéran, professait que les chrétiens devraient bien faire le choix de l’islam !
Moi, j’aime les musulmans et je souhaite leur conversion à l’amour du Christ.
Non merci, je n’ai aucune envie de m’allier avec ces musulmans dans le sillage du pré-cité osant me dire, à la fête de radio-Courtoisie, que le sort d’Asia Bibi et de Mariam, et de toutes les autres que j’ai évoquées hier, ce n’était qu’ « anecdotique » !