Je ne considère pas les démêlés
judiciaires de Nicolas Sarkozy avec un regard de vindicte politicienne.
Lorsque le syndicat de la
magistrature osait adresser à la cour d’appel de Montpellier une hallucinante
directive de condamnation de ma personne, certes, cela n’émouvait personne dans
le gouvernement dit de droite.
On trouvera le récit de cela dans
mon deuxième tome d’entretien avec Cécile Montmirail intitulé « Jamais
sans répliques » et à paraître bientôt.
Je n’en suis que plus autorisé
pour en inviter certains à ne pas se réjouir des procédés utilisés contre
l’ancien chef de l’État. Et à se souvenir du vieil adage latin « Hodie
mihi, cras tibi ». Autrement dit, « ne te réjouis pas trop vite de ce
qui m’arrive, demain ce sera ton tour » !
La question de fond est
aujourd’hui celle du respect du droit naturel au secret qui, dans notre
civilisation chrétienne, est notamment celui du prêtre, du médecin, de l’avocat.
On a déjà connu le cas de micros
abjectement installés dans des confessionnaux, on a déjà connu les violations
du secret médical, et voici qu’aujourd’hui on enregistre les conversations d’un
avocat avec son bâtonnier.
Une société et un État qui
prétendent légales car légitimes de pareilles violations sont en fait dans une
grande régression de civilisation : plus rien ne doit échapper à l’œil de
Big-Brother !
Pour ce qui est du fameux principe de l’indépendance des
juges, si hautement revendiqué par le syndicat de la magistrature, il y a aussi
beaucoup à dire et même à rire. De qui certains se moquent-ils ?
Indépendance par rapport aux gouvernements ? Soit ! Mais pourquoi ne
pas parler aussi de l’indépendance par rapport aux médias, aux influences de la
franc-maçonnerie, des connivences trotskistes et autres ? Peut-on croire
sérieusement que des juges qui sont aussi des marxistes-léninistes convaincus
laissent au dehors de leurs bureaux leur idéologie et leur praxis
révolutionnaire de la fin justifiant tous les moyens ? Leurs modèles s’appellent,
entre autres, Fouquier-Tinville et Djerjinski et ils ont appris de Lénine que
« tout bon communiste doit être un bon tchékiste ».
Oui, vraiment, sur ce genre de
camarades appelés à nous juger, ce genre de camarades épinglant sur le mur des
cons les photos de ceux qu’ils haïssent, on ne peut guère professer une totale
présomption d’objectivité.
De cela nous reparlerons ce
mercredi 9 juillet lors de notre émission de la Réplique sur Radio-Courtoisie
de 18h à 21h. Avec Cécile Montmirail et Jeanne Smits, Pierre Henri et Vivien
Hoch et aussi, au téléphone car il sera ce soir-là en province, Jérôme Triomphe
qui traitera de sa surprise devant les propos sur l’euthanasie d’un chroniqueur
d’extrême droite qu’il ne savait pas tout autant franc-maçon…
Un peu de logique s’il vous
plait !
Pas plus qu’à l’égard du personnage ci-dessus évoqué, je
n’ai d’aversion pour certaines personnes. Mais j’ai beaucoup d’aversion pour
certaines de leurs idées et positions.
Non merci, même s’il est, me
dit-on, à ses heures marrant, je n’ai pas envie de faire un bout de chemin avec
monsieur Dieudonné qui, naguère, à Téhéran, professait que les chrétiens
devraient bien faire le choix de l’islam !
Moi, j’aime les musulmans et je
souhaite leur conversion à l’amour du Christ.
Non merci, je n’ai aucune envie
de m’allier avec ces musulmans dans le sillage du pré-cité osant me dire, à la
fête de radio-Courtoisie, que le sort d’Asia Bibi et de Mariam, et de toutes
les autres que j’ai évoquées hier, ce n’était
qu’ « anecdotique » !