Avec Mehdi, l’assassin de
la synagogue de Bruxelles, on nous raconte à nouveau l’histoire du bon petit
gars qui a un peu dérapé (dealer-braqueur…) et qui, à sa sortie de prison, est
devenu lui aussi, comme Merah, un « loup solitaire ».
Drôles de solitaires
pourtant que ces gugusses qui trouvent moyen de se balader solitairement dans
dix ou douze aéroports et de séjourner, toujours solitairement, dans autant de
pays, solitaires bien sûr dans les délices du jihad, et solitaires encore
naturellement dans l’acquisition des AK 47 et autres ustensiles de même acabit
utiles pour meubler leur solitude.
Oui, vraiment, on nous
« bourre le mou », on nous prend pour des imbéciles ! Et tout ça
pour ne pas dire, surtout ne pas dire, l’évidence que ces gens ne sont
évidemment pas des solitaires, pas plus le Mehdi que le Merah ; ne pas
dire qu’ils font partie de toute une mouvance islamique de plus en plus
importante comme en témoigne l’immense popularité d’Oussama Ben Laden, dont le
prénom est désormais autant donné aux nouveaux-nés que celui de Mahomet.
Bien sûr, que les
terroristes n’abusent pas du bavardage en public ! Les croire
« solitaires » pour autant, comme l’affirment leurs coreligionnaires,
voisins et familiers respectueux de l’omerta, c’est vraiment faire preuve de
niaiserie. Car autour de ces pseudo-solitaires, il y a surtout des
islamiquement et jihadiquement « solidaires » !