Pierre
Descaves, après une longue vie de combat pour toutes les causes de l’honneur
français à notre époque, a quitté ce monde.
Il fut jusqu’à sa fin un adhérent enthousiaste de l‘AGRIF
et aussi de Chrétienté-Solidarité. Il s’était, parmi les premiers, inscrit l’an
passé pour le grand déjeuner d’Amitié Française de l‘AGRIF. Hélas, c’est à
l’hôpital qu’il dut aller. Le compte à rebours pour son rappel à Dieu s’était
pour lui enclenché.
Pierre Descaves était un grand professionnel du droit, de
l‘économie, de l’expertise comptable. Mais là ne fut pas le but de sa vie. Il
était par-dessus tout un combattant pour la patrie française, tout à tour
militaire et politique.
Ce pied-noir aussi courageux qu’affable, rieur, ne
transigea jamais avec le devoir. En 1944 et 1945, il fut de la première armée
française libre qui, avec des dizaines de milliers de nos compatriotes
d’Algérie venait des gourbis pour libérer le pays, comme nous le chantons dans
l’hymne des « Africains ».
Quinze ans plus tard, il met à nouveau sa peau au prix de
son idéal patriote pour la défense de l’unité française de Dunkerque à
Tamanrasset.
Il s’engage dans la Nouvelle Résistance, celle de l’OAS,
avec un nouveau CNR que présidait encore le successeur en France de Jean Moulin
à la tête du CNR de la France Libre, le grand homme d’État Georges Bidault.
Arrêté en février 1961, Pierre Descaves, comme des
milliers d’autres patriotes, fut déporté et interné au camp de Saint Maurice
l’Ardoise.
Très vite il s’en évada et mena alors, tenacement, pendant
six ans, jusqu’à l’amnistie imposée par les événements de mai 1968, une vie
héroïque dans la clandestinité.
Comme tant de patriotes, il rejoignit ensuite le Front
National dont il fut le responsable efficace pour la Picardie.
Élu député en 1986, il fut aussi de longues années durant
Conseiller Régional. Déçu par les évolutions de ce parti, il rejoignit alors en
2009 le parti de la France de Carl Lang.
Puisse le paradis de Dieu l’accueillir bien vite !