mardi 29 avril 2014

La répression, fût-elle cruelle et injuste, n’est pas un critère d’admiration, encore moins de solidarité.



Comme la justice égyptienne, dans la meilleure tradition nassérienne ou baassiste, n’y va pas de main morte dans la condamnation des frères musulmans, quelques têtes de linotte me font grief de n’avoir pour ces derniers aucune tendresse. Ce qui est en effet le cas. Avec ce genre de déraisonnement, il faudrait en effet se sentir en sympathie historique pour les Girondins éliminés par les Montagnards ; pour les SA, éliminés par les SS, ou pour les trotskystes ou les anarchistes éliminés par les staliniens.

L’histoire fourmille ainsi de règlements de compte, de purges et de massacres dans lesquels les vaincus ou les réprouvés ne valaient strictement pas mieux que leurs vainqueurs et bourreaux. Ils auraient très exactement procédé de même si les événements avaient tourné différemment. Subir la défaite, la répression, la persécution ne constitue pas toujours un critère de juste cause !

Cette remarque n’interdit pas une éventuelle compassion pour les personnes vaincues, si elles méritent le respect, même si leur cause est exécrable.


La femme, le christianisme et l’islam.

Non, selon une bonne compréhension de la Genèse, la femme créée à partir du côté de l’homme n’est pas la moitié de ce dernier !

Elle en est le « double », il faut comprendre la « doublure ». En quelque sorte, ils constituent complémentairement, ensemble dans le couple, l’unité de la personne humaine.

En revanche, dans l’islam, les textes sont clairs, la femme n’est pas comme dans le christianisme l’égale de l’homme en dignité et selon sa différence de sexe. Elle est l’inférieure, voilà pourquoi dans la charia son témoignage ne vaut que la moitié de celui de l’homme ou qu’elle n’a droit qu’à la moitié de la part d’héritage, et en matière religieuse encore sa compréhension est moitié moindre.

On peut vérifier cela dans le Coran, les hadiths, et les citations que j’en donne dans mes livres sont parfaitement référencées, leur authenticité irréfutable. Aussi, chez nous, lorsque quelque individu évoque quelquefois « sa moitié », cela peut être certes une triviale question de poids mais c’est surtout et heureusement « l’autre moitié » du couple qu’évoque le mari. On lira notamment de très belles réflexions sur ce thème dans le très grand livre de l’abbé de Tanouärn « Histoire du mal ». J’aurai sans doute l’occasion d’en parler plus longuement.