Vincent Peillon s’efforce
maintenant de convaincre qu’il n’a pas été question d’enseigner dès l’école
maternelle, en matière sexuelle, les théories dites du « genre ».
C’est peut-être formellement vrai
mais c’est surtout mensonger sur le fond.
On voit certes mal comment on
pourrait explicitement traduire pour de tous petits enfants les élucubrations
des idéologues déments, négationnistes de l’heureuse différenciation sexuelle
entre l’homme et la femme. Mais en fait, sous prétexte de respect de principe
d’égalité, c’est cela qui est de plus en plus distillé dans l’éducation
sexuelle dont l’école s’est abusivement attribué le droit.
En effet, « l’égalité »
invoquée n’est plus celle de l’égalité en dignité et en droits entre l’homme et
la femme apportée par le christianisme mais celle de toutes les variantes des
classifications L.G.B.T. avec toute la préférence de fait que l’on veut imposer
pour les particularités et formes d’affection homosexuelles et notamment
sodomites.
Peillon et l’islam.
Je n’ai cessé depuis des années,
dans mes conférences et articles dans Reconquête, d’annoncer qu’inéluctablement
viendrait le choc entre l’idéologie laïciste et l’islam.
La conception de l’homme et de la femme n’est bien sûr pas
la même dans le christianisme et dans l’islam. Pour faire vite, comme nous
venons de le rappeler, le christianisme enseigne l’égalité en dignité et la
considération de la différence et de la complémentarité alors que dans l’islam,
comme en témoigne irréfutablement les textes du Coran et des hadiths, la femme
est évidemment considérée comme inférieure (1).
Alors, comme il fallait s’y
attendre, pour ces raisons idéologico-religieuses et aussi pour celles de la
psychologie sociale islamique plus dure que la chrétienne, ce sont les
musulmans qui renâclent avec le plus de force contre l’idéologisation de
l’enseignement.
Ainsi, Vincent Peillon et ses
pédagogues négationnistes vont avoir à affronter une population de parents
autrement coriace que des chrétiens souvent ramollis par le relativisme
ambiant.
Marine Le Pen, ce matin : bien décevante.
Marine était ce matin l’invitée
de Patrick Cohen. Elle a été bien décevante sur le fond avec l’habileté qui est
la sienne pour asséner souvent avec force en certains domaines des idées et
propositions tristement bien conformistes ; et qui, hélas, ne relèvent pas
de la seule habileté politique, ni d’une démagogie circonstancielle, mais bel
et bien de ses convictions.
Certes, et heureusement, Marine
s’oppose à l’idéologisation de l’école et notamment sur l’éventualité du lavage
de cerveau des enfants par la théorie du « genre ». Mais, alors
qu’elle sait à son gré développer ses positions sur d’autres plans, si elle n’a
même pas esquissé une critique de fond sur le monopole étatique de l’éducation
ni sur les consternants contenus des enseignements, notamment en histoire
(négationnisme de l’exterminationnisme communiste) et en français, en sciences
naturelles et en philosophie, c’est que, comme on le sait, elle ne veut pas
toucher à l’école dite « laïque » ni risquer de déplaire à une grande
partie du corps enseignant.
Rappelons que le Front National
bien tristement conservateur en ce domaine ne défend plus du tout la
revendication de la nécessaire réforme du financement de l’école par le chèque
scolaire. Seule réforme pourtant permettant d’assurer à la fois l’égalité
financière de tous les parents d’élèves, des écoles « privées » comme
des « publiques » et d’assurer aussi le plus de libertés d’autonomie,
de souplesse, dans un enseignement hélas de plus en plus sclérosé.
Marine Le Pen : on ne touche plus à la loi
Veil !
Même constat sur la loi Veil. Désormais, Marine ne
s’encombre plus de précautions ou de promesses d’habiles réformes à venir pour
limiter les effets de la loi
Chirac-Veil.
Elle ne défend même plus l’idée
du non-remboursement de l’acte de suppression de la vie de la personne humaine
en gestation.
Et on a bien vu et entendu à la
Chambre des députés Marion Le Pen, bien que refusant, c’était la moindre des
choses, l’amendement Blekhacem, s’aligner tristement sur cela en déclarant
combien elle jugeait souhaitable de conserver la loi veil.
Même si le Front National défend
encore sur d’autres plans de bonnes positions, et s’il y a encore en son sein
beaucoup de bons cadres et militants (des bons chefs ? de moins en
moins !) il faudra bien un jouir tirer les conséquences de ce constat…
Exigence de la « Dissolution
des Femen ».
Nous dirons le pourquoi et
clamerons massivement cette revendication lors de la grande manifestation de la
semaine prochaine organisée par l’Agrif. Ce sera dans la bonne humeur, la
fermeté, la con,viction, l’argumentation et la détermination. Dans la vigilance
aussi à l’égard des provocations d’où qu’elles viennent.
On n’ y trouvera aucune
expression de haine contre d’autres français.
Nous y dénoncerons, en chrétiens
et dans l’Amitié Française les attaques perpétrées contre les fidèles et les
lieux de culte catholiques.
(1) On trouvera sur cela toutes
les références dans les trois livres que j’ai consacrés à la connaissance de
l’islam :
- L’islam sans complaisance (29
€)
- Dieu et les hommes dans le
Coran (17 €)
- L’islam ou la soumission au
prophète (23 €)
(Prix franco de port ; à
commander au Centre Charlier 70 bd saint germain 75005 Paris).