mardi 14 janvier 2014

De très bonne humeur !

Je suis certes un peu fatigué mais satisfait après mon périple de déplacements et de réunions de ces derniers jours :
- Près de Dax, vendredi, une assistance deux fois plus nombreuse que prévue par les excellents organisateurs du Cercle de la Providence pour ma conférence sur « La franc-maçonnerie et le pouvoir » suivie de questions nombreuses et judicieuses.
J’y ai signé plusieurs dizaines de mon livre sur la question « Vérités sur la franc-maçonnerie » mais aussi, notamment, plusieurs « Bernard Antony raconte ».

- Le lendemain, samedi, à Paris, alors que notre secrétariat avait dû refuser dès le mercredi de nombreuses demandes d’inscriptions, ce fut vraiment une bien chaleureuse « galette des rois » qui nous rassembla au Centre Charlier sous l’égide de l’Agrif.
Les personnalités annoncées étaient là et d’autres encore comme Didier Rochard, le secrétaire général d’ « Enfants du Mékong » et aussi notre ami Andrea, animateur de « Convergence africaine ».

- Le dimanche, à Paris, j’ai choisi pour la messe la paroisse de rite oriental (dit « grec-catholique » ou encore « melkite »), c’est à dire selon la vénérable liturgie de saint Jean Chrysostome. La messe était célébrée par le père Charbel Maalouf que je connais depuis notre rencontre au Liban, il y a plusieurs années, dans la si belle ville chrétienne de Zahlé hélas encore aujourd’hui oasis de paix bien menacée aux portes du chaos syrien, à quelques kilomètres, alors que la Bekaa est aux mains du Hezbollah dit libanais mais partie prenante dans le conflit syrien inter-communautaire.

Les remords de … Kalachnikov !

Alors que le célèbre fusil d’assaut soviétique AK-47 est depuis longtemps un des principaux instruments, certes à nuisance limitée par rapport à la bombe atomique, des réglementes nationaux ou internationaux des conflits, on apprend avec émotion que son inventeur Mickhaël Kalachnikov avait exprimé dans les Izvestia, au printemps dernier avant de mourir honnêtement à l’age convenable de 94 ans, que sa douleur était « insupportable à l’idée que son fusil ait ôté la vie à des humains »(sic !).
Pauvre Mickhaël qui, n’en doutons pas, avait cru inventer un pacifique jouet pour enfants de tous genres, conforme à l’idéal  humaniste et pacifique de Staline, ce bon petit père des peuples !
Pour l’heure, quoique des joujoux plus lourds soient employés aussi de la Syrie au Centre-Afrique et ailleurs, l’AK-47 demeure un bel instrument de communication sociale, d’ailleurs de plus en plus utilisé dans nos quartiers par une clientèle souvent fortunée.

François Hollande, Ségolène, Valérie, Julie et les autres… !

Puisque l’on me demande à l’occasion quelques brefs messages du type de ce que l’on appelle « tuite» ou encore « fessedebouc » j’ai exprimé ce matin que, selon moi, la solution pour François Hollande, embarrassé par  quelques révélations sur ses habitudes de chat de gouttière, était dans « le mariage pour toutes » (sans doute dans la limite de 4 recommandée par le Coran. Mais peut-être, comme chef de l’État, peut-il bénéficier des privilèges accordés à Mahomet à qui Allah permettait d’aller jusqu’à 9, sans parler bien sûr des concubines ?).
Cela serait, à n’en pas douter, une solution aux difficultés protocolaires posées par l’existence de quelque rivalité dans l’attribution du titre de « première dame de France ». On aurait ainsi, comme dans la Chine impériale, une belle et claire hiérarchie : « première épouse », « deuxième épouse », ainsi de suite !
Remarquons au passage que certaines de nos très émancipées politiciennes de gauche n’en conservent pas moins, curieusement, le nom de leur mari. Ainsi de Martine Aubry et de Valérie Trierweiler. À la nuance que si Martine Delors est divorcée depuis longtemps du gentil Aubry, qui ne rechigne pas à lui laisser son nom, Valérie ne l’est, semble-t-il, toujours pas de Mr Trierweiler. On ne sait ce que ce dernier peut penser de la désormais très grande notoriété de son nom.

La conférence de presse de ce jour.

Bien sûr, nécessité politique oblige, je l’écouterai, plus ou moins attentivement, tout en lisant, parce que nous avons chez moi un temps maussade de type auvergnat, quelques délectables chroniques d’Alexandre Vialatte. Ce jour, je supporterai donc d’une seule oreille l’ornithorynque de l’Elysée tout en lisant de mes deux yeux de délicieuses pages rassemblées sous le titre de « L’éléphant est irréfutable ».

Et je conclurai encore pour aujourd’hui comme Vialatte : « Et c’est ainsi qu’Allah est grand ».