Je suis certes un peu fatigué
mais satisfait après mon périple de déplacements et de réunions de ces derniers
jours :
- Près de Dax, vendredi, une
assistance deux fois plus nombreuse que prévue par les excellents organisateurs
du Cercle de la Providence pour ma conférence sur « La franc-maçonnerie et
le pouvoir » suivie de questions nombreuses et judicieuses.
J’y ai signé plusieurs dizaines
de mon livre sur la question « Vérités sur la franc-maçonnerie » mais
aussi, notamment, plusieurs « Bernard Antony raconte ».
- Le lendemain, samedi, à Paris,
alors que notre secrétariat avait dû refuser dès le mercredi de nombreuses
demandes d’inscriptions, ce fut vraiment une bien chaleureuse « galette
des rois » qui nous rassembla au Centre Charlier sous l’égide de l’Agrif.
Les personnalités annoncées
étaient là et d’autres encore comme Didier Rochard, le secrétaire général
d’ « Enfants du Mékong » et aussi notre ami Andrea, animateur de
« Convergence africaine ».
- Le dimanche, à Paris, j’ai
choisi pour la messe la paroisse de rite oriental (dit
« grec-catholique » ou encore « melkite »), c’est à dire
selon la vénérable liturgie de saint Jean Chrysostome. La messe était célébrée
par le père Charbel Maalouf que je connais depuis notre rencontre au Liban, il
y a plusieurs années, dans la si belle ville chrétienne de Zahlé hélas encore
aujourd’hui oasis de paix bien menacée aux portes du chaos syrien, à quelques
kilomètres, alors que la Bekaa est aux mains du Hezbollah dit libanais mais
partie prenante dans le conflit syrien inter-communautaire.
Les remords de … Kalachnikov !
Alors que le célèbre fusil
d’assaut soviétique AK-47 est depuis longtemps un des principaux instruments,
certes à nuisance limitée par rapport à la bombe atomique, des réglementes
nationaux ou internationaux des conflits, on apprend avec émotion que son inventeur
Mickhaël Kalachnikov avait exprimé dans les Izvestia, au printemps dernier
avant de mourir honnêtement à l’age convenable de 94 ans, que sa douleur était
« insupportable à l’idée que son fusil ait ôté la vie à des
humains »(sic !).
Pauvre Mickhaël qui, n’en doutons
pas, avait cru inventer un pacifique jouet pour enfants de tous genres,
conforme à l’idéal humaniste et
pacifique de Staline, ce bon petit père des peuples !
Pour l’heure, quoique des joujoux
plus lourds soient employés aussi de la Syrie au Centre-Afrique et ailleurs,
l’AK-47 demeure un bel instrument de communication sociale, d’ailleurs de plus
en plus utilisé dans nos quartiers par une clientèle souvent fortunée.
François Hollande, Ségolène, Valérie, Julie et les
autres… !
Puisque l’on me demande à
l’occasion quelques brefs messages du type de ce que l’on appelle « tuite»
ou encore « fessedebouc » j’ai exprimé ce matin que, selon moi, la
solution pour François Hollande, embarrassé par quelques révélations sur ses habitudes de chat de gouttière,
était dans « le mariage pour toutes » (sans doute dans la limite de 4
recommandée par le Coran. Mais peut-être, comme chef de l’État, peut-il
bénéficier des privilèges accordés à Mahomet à qui Allah permettait d’aller
jusqu’à 9, sans parler bien sûr des concubines ?).
Cela serait, à n’en pas douter,
une solution aux difficultés protocolaires posées par l’existence de quelque
rivalité dans l’attribution du titre de « première dame de France ».
On aurait ainsi, comme dans la Chine impériale, une belle et claire
hiérarchie : « première épouse », « deuxième épouse »,
ainsi de suite !
Remarquons au passage que
certaines de nos très émancipées politiciennes de gauche n’en conservent pas
moins, curieusement, le nom de leur mari. Ainsi de Martine Aubry et de Valérie
Trierweiler. À la nuance que si Martine Delors est divorcée depuis longtemps du
gentil Aubry, qui ne rechigne pas à lui laisser son nom, Valérie ne l’est,
semble-t-il, toujours pas de Mr Trierweiler. On ne sait ce que ce dernier peut
penser de la désormais très grande notoriété de son nom.
La conférence de presse de ce jour.
Bien sûr, nécessité politique
oblige, je l’écouterai, plus ou moins attentivement, tout en lisant, parce que
nous avons chez moi un temps maussade de type auvergnat, quelques délectables
chroniques d’Alexandre Vialatte. Ce jour, je supporterai donc d’une seule
oreille l’ornithorynque de l’Elysée tout en lisant de mes deux yeux de
délicieuses pages rassemblées sous le titre de « L’éléphant est
irréfutable ».
Et je conclurai encore pour
aujourd’hui comme Vialatte : « Et c’est ainsi qu’Allah est
grand ».