jeudi 26 décembre 2013

En cette période dite des « fêtes », l’intermittence mais la non-interruption de ce « blogue ».


Parmi vous, chers lecteurs, ceux qui savent me joindre, notamment via l’AGRIF (contact@lagrif.fr) m’ont demandé de ne pas totalement interrompre ma communication en cette période.

Je m’exprimerai donc encore ici, deux ou trois fois avant la fin de l’année.

« Les faits sont têtus », comme le rappelaient, en une rare convergence d’expression, Lénine, tout comme Charles Maurras. Les faits sont têtus et l’on pèse aujourd’hui combien la tentative d’occultation négationniste de ce qui se passe en Centre-Afrique était vouée à l’échec.

Je ne m’acharnerai donc pas sur le cas d’un général sans doute meilleur et courageux militaire que commentateur. La réalité, c’est que la République centrafricaine est devenue désormais, au cœur du continent noir, un des territoires jadis quasi-entièrement chrétiens que l’islam conquérant entend faire d’abord passer à la situation de « dar el kharb », (« territoire de la guerre »), puis à celle de « dar el islam », (« territoire de l’islam »).

Il ne faut vraiment pas, comme on disait jadis, être « sorti de Saint-Cyr » pour vérifier sur une carte géopolitique que l’on est là sur la ligne d’avancée nord-sud du grand mouvement d’islamisation tenacement poursuivi depuis le siècle dernier avec l’impulsion, partout dans le monde musulman sunnite, de l’islam wahabite arabe fort de la puissance de ses petro-dollars.

Et il fallait toute la naïveté (ou la complaisance, voire la complicité) de certains diplomates, français, européens, africains ou onusiens, pour croire (ou faire semblant) que des forces africaines d’interposition, principalement musulmanes, pourraient s’interposer honnêtement entre des envahis chrétiens et des envahisseurs musulmans. Comme si le sentiment d’appartenance à l’oumma islamique ne prévalait pas sur celui d’un idéal d’arbitrage !

Et allez donc demander de même à quelques détenteurs de la carte d’identité française mais de mœurs, d’idéologie, de langue, de croyances et de culture islamique s’ils se sentent vraiment, civilisationnellement d’appartenance essentiellement française ?


La vérité, c’est que par-delà les discours citoyens et laïques, nous n’en avons pas fini de recevoir le retour de notre déni de la réalité de l’islam.