C’est
une grande victoire, due à l’opiniâtreté de l’AGRIF et de son président, à un
beau travail d’équipe après le scandale dénoncé par Françoise Grolet, et grâce
à la ténacité et au talent de notre avocat, Maître Jérôme Triomphe.
Le
tribunal de grande instance a déclaré le Fonds Régional d’Art Contemporain de
Lorraine, pris en la personne de son président, seul et entièrement responsable
en raison de l’exposition des œuvres de M. Pougeau à Metz. Le FRAC sera
condamné à verser à l’AGRIF la somme de
3000 € au titre de l’article 700 du Code de procédure civile, et un euro
symbolique à titre de dommages-intérêts.
« En
usant d’expressions et de termes répétés comportant des menaces de mort
violente, se caractérisant apr une grande violence dans le propos, cesphrases
sont de nature à créer un sentiment de peur chez le mineur soit pour sa
sécurité physique, soit pour sa sécurité psychique, dans les prévisions de
l‘article 227-24 du Code pénal… Ces litanies fournissent des illustrations
de sévices et de traitements dégradants, qu’ils apparaissent de nature à
porter, en raison de la force de leurs termes, gravement atteinte à la dignité
humaine».
Cette
exposition promue et financée par le FRAC de Lorraine, dont nous ne pouvons
dévoiler les pires éléments tant ils sont abjects, consistait en des tableaux
où s’étalaient des menaces explicites de sévices sexuels, physiques,
psychologiques à l’encontre des enfants. Menaces qui ne peuvent naître que dans
des cerveaux plus que détraqué. Mais le prétexte de ces tarés pervers de
pseudo-créateurs était d’informer les enfants de ce qui, selon eux, traverse
généralement le cerveau des parents dans la famille traditionnelle. Bel aveu en
réalité de leur propre et immonde turpitude !
Quelques
exemples parmi, si l’on peut dire, les moins monstrueux ?
-
« Les
enfants, nous allons vous découper et vous bouffer, vous êtes notre chair et
notre sang, à plus tard, Papa et Maman ».
-
« Les enfants, nous
allons vous tuer par surprise, vous êtes notre chair et notre sang, Papa et
Maman ».
L’allusion
blasphématoire au Corps et au Sang du Christ est évidente. Précisons que le
blasphème n’étant pas poursuivable dans le droit français, ce n’est pas ce que
l’AGRIF a poursuivi.
Les
enfants avaient accès à cette exposition, seulement « protégée » par
un vague panneau disant que « cela pouvait éventuellement heurter la
sensibilité de certains ». Notons que l’institution régionale n’avait pas
prévu de cellule psychologique pour eux après les évidents risques de
traumatisme.
L’AGRIF
a fait une fois encore, après bien des procès gagnés, preuve de son
irremplaçable utilité, étant seule à ainsi batailler judiciairement contre ce
qu’elle désigne comme « le racisme anti-humain ».