jeudi 28 novembre 2013

Victoire de l’AGRIF contre l’effroyable exposition du FRAC de Lorraine.


C’est une grande victoire, due à l’opiniâtreté de l’AGRIF et de son président, à un beau travail d’équipe après le scandale dénoncé par Françoise Grolet, et grâce à la ténacité et au talent de notre avocat, Maître Jérôme Triomphe.

Le tribunal de grande instance a déclaré le Fonds Régional d’Art Contemporain de Lorraine, pris en la personne de son président, seul et entièrement responsable en raison de l’exposition des œuvres de M. Pougeau à Metz. Le FRAC sera condamné à  verser à l’AGRIF la somme de 3000 € au titre de l’article 700 du Code de procédure civile, et un euro symbolique à titre de dommages-intérêts.

« En usant d’expressions et de termes répétés comportant des menaces de mort violente, se caractérisant apr une grande violence dans le propos, cesphrases sont de nature à créer un sentiment de peur chez le mineur soit pour sa sécurité physique, soit pour sa sécurité psychique, dans les prévisions de l‘article 227-24 du Code pénal… Ces litanies fournissent des illustrations de sévices et de traitements dégradants, qu’ils apparaissent de nature à porter, en raison de la force de leurs termes, gravement atteinte à la dignité humaine».

Cette exposition promue et financée par le FRAC de Lorraine, dont nous ne pouvons dévoiler les pires éléments tant ils sont abjects, consistait en des tableaux où s’étalaient des menaces explicites de sévices sexuels, physiques, psychologiques à l’encontre des enfants. Menaces qui ne peuvent naître que dans des cerveaux plus que détraqué. Mais le prétexte de ces tarés pervers de pseudo-créateurs était d’informer les enfants de ce qui, selon eux, traverse généralement le cerveau des parents dans la famille traditionnelle. Bel aveu en réalité de leur propre et immonde turpitude !

Quelques exemples parmi, si l’on peut dire, les moins monstrueux ?

-         « Les enfants, nous allons vous découper et vous bouffer, vous êtes notre chair et notre sang, à plus tard, Papa et Maman ».
-         « Les enfants, nous allons vous tuer par surprise, vous êtes notre chair et notre sang, Papa et Maman ».

L’allusion blasphématoire au Corps et au Sang du Christ est évidente. Précisons que le blasphème n’étant pas poursuivable dans le droit français, ce n’est pas ce que l’AGRIF a poursuivi.

Les enfants avaient accès à cette exposition, seulement « protégée » par un vague panneau disant que « cela pouvait éventuellement heurter la sensibilité de certains ». Notons que l’institution régionale n’avait pas prévu de cellule psychologique pour eux après les évidents risques de traumatisme.

L’AGRIF a fait une fois encore, après bien des procès gagnés, preuve de son irremplaçable utilité, étant seule à ainsi batailler judiciairement contre ce qu’elle désigne comme « le racisme anti-humain ».

Anne Cognac