J’écoute et je lis les compte-rendus et commentaires du congrès des maires de France où, semble-t-il, Jean-Marc Ayrault n’a guère été contesté que sur la question du temps scolaire.
Je n’ai rien lu ni entendu sur la nécessaire remise en
cause de la loi Taubira, ni même sur une reconnaissance de l’objection de
conscience permettant aux maires de ne pas célébrer ces pseudo-mariages. Je
pensais en effet que parmi les milliers de maires proches de la Manif pour
tous, il s’en trouverait un grand nombre, s’étant concertés, pour exprimer sinon fermement leur
indignation, du moins la revendication de ce droit à l’objection de conscience.
Sur
cela, il semble que rien n’ait été dit non plus au déjeuner des 600 maires de
l’UMP.
À
croire, comme je l’exprimais hier dans mon communiqué, qu’on est désormais
tétanisé à la seule idée de contester la loi Taubira de désintégration
familiale.
Ainsi,
non seulement la bataille du mariage a été perdue au Parlement mais, j’espère
me tromper, l’idée de sa nécessaire abrogation ultérieure semble ne plus se
manifester.
Hélas,
une fois encore, la droite de conviction n’a pas été à la hauteur dans la
guerre psychologique que sait mener la gauche, qui sait bien sûr s’engouffrer
de surcroît dans les failles d’une
rigolade de « mauvais goût ».