mercredi 13 novembre 2013

Antiracisme sélectif et dogme évolutionniste.


 Le hourvari médiatique, déclenché en ce moment par la « une » de l’hebdomadaire Minute, appelle les malheureuses ou heureuses constatations suivantes :

1) Pareille indignation ne s’est pas exprimée lorsque par exemple un Jean-Marie Le Pen était caricaturé sous la forme d’un étron dans le journal Libération ou, dans Charlie-Hebdo, mis en scène dans d’abominables compositions.

- Pareille indignation ne s’est pas levée lorsque le Monde-Magazine du 22 mars 2010 publiait un dessin du dessinateur Plantu figurant le pape Benoît XVI sodomisant un enfant (plainte de l’AGRIF et jugement renvoyé au 1° juillet 2014…).

- Pareille indignation ne s’est pas levée devant les plus abjectes compositions d’obscénité blasphématoire dans Charlie-Hebdo et autres feuilles scatologiques se vautrant, au long des années, dans le mépris et l’injure non seulement pour les chrétiens mais dans le plus total mépris de l’idée même d’humanité.

2) Depuis  Ésope jusqu’à nous, en passant par La Fontaine et les dessinateurs de gauche et de droite, quelquefois aussi féroces que talentueux, l’utilisation de la métaphore animalière a été une constante de la caricature et de la polémique littéraire ou politique considérée par les non-totalitaires comme un aspect de la liberté d’expression bordée bien sûr par les droits de protection contre l’injure ou la diffamation.

Pas toujours bienveillante pour les humains, la métaphore zoologique, dans des comparaisons outrancières, a souvent été déplaisante aussi, voire méprisante, pour nos « frères animaux » selon la si jolie expression de la tendresse de Saint François d’Assise pour les créatures.

3) Cela dit, l’aspect très positif de l’actuelle indignation antiraciste est qu’un coup décisif est porté à la si dogmatique idéologie évolutionniste.

On ne voit pas en effet comment on pourrait sérieusement s’indigner de la comparaison de nous autres, pauvres humains, avec ceux que l’on désigne dans notre enseignement comme nos ancêtres dans l’évolution des espèces et, plus particulièrement, nos « cousins », ces mammifères primates, classés sous le terme générique de « singes ».

Car la vérité est qu’entre le genre du singe, si émouvant et si sympathique soit-il, et le  genre humain, s’est produit un décisif saut qualitatif brusque, que la foi et la raison concordantes ne peuvent expliquer que par le don divin à l’homme d’une âme immortelle. Chose évidemment à expliquer autrement que par un créationnisme par trop primaire !

On pèse ces jours-ci combien on ne peut plus accepter que l’on enseigne dans l’Éducation Nationale un évolutionnisme néo-darwinien aux conséquences sociétales fâcheuses et qu’anticipaient déjà les éructations racistes de mépris des noirs d’un Marx et d’un Engels.

Cela dit, pour ma part, à propos de madame Taubira, alors que, jadis, au Parlement Européen elle ne se privait pas de méchamment m’interrompre, je ne lui témoignais qu’opposition courtoise, n’imaginant tout de même pas qu’elle pourrait être la principale complice d’un méchant chef de l’État dans l’instauration contre la loi naturelle d’une loi de décréation déshumanisante.

Il ne faut donc pas, surtout pas, se moquer de madame Taubira. Car ce qu’elle a étudié, défendu et promulgué avec messieurs Hollande et Ayrault, c’est une terrible anti-loi de révolte contre la Loi morale éternelle, écrite ou non écrite, que reflétaient jusqu’ici, du code d’Hammourabi à Babylone au Décalogue biblique et à la sagesse grecque, toutes les grandes chartes de vie, de don divin extirpant l’humanité des antiques barbaries. Comme Simone Veil, elle laisse désormais son nom accolé à une loi de déni d’humanité.

Car avec le surgissement des diktats des idéologues du LGBT-OGM, c’est une barbarie moderne qui s’impose, pire encore que les anciennes d’où l’humanité put peu à peu s’extraire.