Je prends connaissance des propos
de Dominique de Villepin sur la Syrie dans l’émission d’hier au soir
« Talk Orange-le Figaro » et notamment ce qui en fait aujourd’hui le
titre dans ce journal : « Acceptons une partition temporaire de la
Syrie ».
Je considère cela d’une manière
positive, puisque pour ma part je n’ai cessé, dès le début de cette guerre,
aussi bien sur Radio-Courtoisie que dans Reconquête et sur ce blog, de dire que
mieux valait une partition, forcément pas idéale, qu’une gigantesque boucherie.
Villepin a fait allusion à ce
qu’était la Syrie sous le mandat français dans les années 20-30. Sur
Radio-Courtoisie, mercredi dernier, j’évoquais plus précisément que l’un des
quatre États de la fédération syrienne s’appelait : « Gouvernorat des
Alaouites ».
En désaccord avec eux, à peu près
sur tout ce qui est essentiel dans la politique et les valeurs qu’elle devrait
respecter, j’avais cependant approuvé le refus de Chirac et Villepin d’engager
la France dans le criminel aventurisme de la politique américaine en Irak avec
W. Bush.
L’imbécile fieffé que les
Français ont élu pour les diriger n’a pas cette sagesse et, à vrai dire, dans
l’ordre du ridicule, François Hollande atteint des sommets dans une posture que
j’ai qualifiée il y a peu de « freluquet matamore » avec ses
gestes et ses yeux de pingouin drogué.
Le drame est qu’après celui
d’Irak, c’est encore un des derniers peuples chrétiens subsistant après tant de
siècles d’épreuves, d’érosion et de marginalisation dans la dhimmitude, qui
risque de disparaître. Car, il n’est pas du tout évident pour eux de trouver
désormais en Syrie, dispersés qu’ils y étaient, la possibilité d’une entité
chrétienne sûre. Seul Poutine a peut-être quelque souci de leur sort en égard à
sa politique à la fois d’intérêt et de fierté russe. Car ce n’est pas sur ce
curieux protestant islamophile d’Obama qu’il faut compter pour cela.
Quant à Hollande, son contentement d’idiot épanoui est
toujours grand lorsque quelque pan de christianisme est englouti.