mardi 10 septembre 2013

Les propos de Dominique de Villepin sur la Syrie.

Je prends connaissance des propos de Dominique de Villepin sur la Syrie dans l’émission d’hier au soir « Talk Orange-le Figaro » et notamment ce qui en fait aujourd’hui le titre dans ce journal : « Acceptons une partition temporaire de la Syrie ».

Je considère cela d’une manière positive, puisque pour ma part je n’ai cessé, dès le début de cette guerre, aussi bien sur Radio-Courtoisie que dans Reconquête et sur ce blog, de dire que mieux valait une partition, forcément pas idéale, qu’une gigantesque boucherie.
Villepin a fait allusion à ce qu’était la Syrie sous le mandat français dans les années 20-30. Sur Radio-Courtoisie, mercredi dernier, j’évoquais plus précisément que l’un des quatre États de la fédération syrienne s’appelait : « Gouvernorat des Alaouites ».

En désaccord avec eux, à peu près sur tout ce qui est essentiel dans la politique et les valeurs qu’elle devrait respecter, j’avais cependant approuvé le refus de Chirac et Villepin d’engager la France dans le criminel aventurisme de la politique américaine en Irak avec W. Bush.
L’imbécile fieffé que les Français ont élu pour les diriger n’a pas cette sagesse et, à vrai dire, dans l’ordre du ridicule, François Hollande atteint des sommets dans une posture que j’ai qualifiée il y a peu de « freluquet matamore » avec ses gestes et ses yeux de pingouin drogué.

Le drame est qu’après celui d’Irak, c’est encore un des derniers peuples chrétiens subsistant après tant de siècles d’épreuves, d’érosion et de marginalisation dans la dhimmitude, qui risque de disparaître. Car, il n’est pas du tout évident pour eux de trouver désormais en Syrie, dispersés qu’ils y étaient, la possibilité d’une entité chrétienne sûre. Seul Poutine a peut-être quelque souci de leur sort en égard à sa politique à la fois d’intérêt et de fierté russe. Car ce n’est pas sur ce curieux protestant islamophile d’Obama qu’il faut compter pour cela.

Quant à Hollande, son contentement d’idiot épanoui est toujours grand lorsque quelque pan de christianisme est englouti.