La présidente de la délégation du Sénat aux droits des
femmes, la communiste Brigitte Gonthier-Maurin, s’émeut de la condamnation en
Tunisie, à quatre mois de prison, de trois membres des « Femen » pour
provocation exhibitionniste.
Tout
le monde sait désormais que ces Femen sont des actrices professionnelles, bien
financées, de manifestations consistant principalement en séances publiques
d’aération de leurs tétons, plus ou moins peinturlurés de mots salaces.
Ceci
n’entraîne en France aucune poursuite pour trouble à l’ordre public. Et même,
lorsque ces fémènes commettent à l’intérieur de Notre-Dame de Paris des délits
sur les biens et les personnes, mus par une violente haine raciste
antichrétienne, elles bénéficient d’une flagrante impunité de la part des
autorités : ce que conteste l’AGRIF qui a déposé les plaintes qui
s’imposent.
Les
fémènes sont habituées chez nous à se dénuder la poitrine en tous temps et en
tous lieux, car elles se sentent en fait très « couvertes ». Médiatiquement
et judiciairement. Se déshabiller comme une fémène devient du dernier chic à
gauche et sans nul doute très bientôt à droite. N’y chuchote-t-on pas que
Roselyne Bachelot qui ne veut jamais être en reste sur l’évolution des mœurs
aurait envie d’être la première à jeter un jour son soutien-gorge sur quelque
plateau de télévision ?
Ce
que n’ont pas encore osé faire les couples des douces idéologues du
« panhomosexualisme », Caroline Fourest et sa compagne Fiammetta
Venner. Ces dernières n’ont peut-être pas non plus cru nécessaire d’avertir
leurs protégées que la mode « j’enlève le haut » n’était pas très
conforme au code vestimentaire de la charia très strictement élaboré par le
prophète Mahomet et que le printemps arabe a ramené comme modèle à appliquer en
Tunisie aussi.
La
sénatrice Gonthier-Maurin désigne les fémènes comme des « militantes des
droits des femmes ». Cela est bien émouvant de la part d’une personne
membre d’un parti systématiquement complice d’un siècle d’extermination où les
femmes, elles aussi, furent massivement torturées et massacrées par les
tchékas, exterminées dans les camps du Goulag et du Laogaï.
La
camarade Gonthier-Mautin ne se rappelle peut-être pas que son parti a soutenu
la révolution iranienne, entraînant le voilage des femmes de la tête aux pieds.
Aujourd’hui, pas plus que mesdemoiselles Fourest et Venner, elle ne s’est
avisée qu’en cautionnant les provocations fémènes des seins à l’air, sous le
prétexte de droits de la femme, elle déversait de l’eau au moulin des islamistes.
Car
ceux-ci, arguant du dévergondage des mœurs de l’Occident, entendent imposer
leur ordre pseudo-moral d’enfermement des femmes.
En
attendant, les trois militantes fémènes, ne sachant plus à qui vouer leurs
seins sans doute désormais très voilés, vont avoir tout loisir pour méditer en
geôle barbaresque qu’il est bien plus dangereux de s’en prendre à l’islam que
d’agresser les chrétiens.