vendredi 14 juin 2013

La bolchévique et les fémènes


 La présidente de la délégation du Sénat aux droits des femmes, la communiste Brigitte Gonthier-Maurin, s’émeut de la condamnation en Tunisie, à quatre mois de prison, de trois membres des « Femen » pour provocation exhibitionniste.

Tout le monde sait désormais que ces Femen sont des actrices professionnelles, bien financées, de manifestations consistant principalement en séances publiques d’aération de leurs tétons, plus ou moins peinturlurés de mots salaces.

Ceci n’entraîne en France aucune poursuite pour trouble à l’ordre public. Et même, lorsque ces fémènes commettent à l’intérieur de Notre-Dame de Paris des délits sur les biens et les personnes, mus par une violente haine raciste antichrétienne, elles bénéficient d’une flagrante impunité de la part des autorités : ce que conteste l’AGRIF qui a déposé les plaintes qui s’imposent.

Les fémènes sont habituées chez nous à se dénuder la poitrine en tous temps et en tous lieux, car elles se sentent en fait très « couvertes ». Médiatiquement et judiciairement. Se déshabiller comme une fémène devient du dernier chic à gauche et sans nul doute très bientôt à droite. N’y chuchote-t-on pas que Roselyne Bachelot qui ne veut jamais être en reste sur l’évolution des mœurs aurait envie d’être la première à jeter un jour son soutien-gorge sur quelque plateau de télévision ?

Ce que n’ont pas encore osé faire les couples des douces idéologues du « panhomosexualisme », Caroline Fourest et sa compagne Fiammetta Venner. Ces dernières n’ont peut-être pas non plus cru nécessaire d’avertir leurs protégées que la mode « j’enlève le haut » n’était pas très conforme au code vestimentaire de la charia très strictement élaboré par le prophète Mahomet et que le printemps arabe a ramené comme modèle à appliquer en Tunisie aussi.

La sénatrice Gonthier-Maurin désigne les fémènes comme des « militantes des droits des femmes ». Cela est bien émouvant de la part d’une personne membre d’un parti systématiquement complice d’un siècle d’extermination où les femmes, elles aussi, furent massivement torturées et massacrées par les tchékas, exterminées dans les camps du Goulag et du Laogaï.

La camarade Gonthier-Mautin ne se rappelle peut-être pas que son parti a soutenu la révolution iranienne, entraînant le voilage des femmes de la tête aux pieds. Aujourd’hui, pas plus que mesdemoiselles Fourest et Venner, elle ne s’est avisée qu’en cautionnant les provocations fémènes des seins à l’air, sous le prétexte de droits de la femme, elle déversait de l’eau au moulin des islamistes.

Car ceux-ci, arguant du dévergondage des mœurs de l’Occident, entendent imposer leur ordre pseudo-moral d’enfermement des femmes.

En attendant, les trois militantes fémènes, ne sachant plus à qui vouer leurs seins sans doute désormais très voilés, vont avoir tout loisir pour méditer en geôle barbaresque qu’il est bien plus dangereux de s’en prendre à l’islam que d’agresser les chrétiens.