D’emblée, disons-le, beaucoup de mieux dans l’immense
rassemblement d’hier et notamment dans la tonalité générale du ferme discours
de Ludovine de la Rochère, la présidente de la Manif.
Dieu
merci, la pseudonymée Frigide Barjot n’était plus là pour émettre ses
calembredaines diverses et avariées telles que son histoire de CUC totalement
inactuelle d’ailleurs puisque le cri unanime de la foule du pays réel tient en
un mot : « abrogation !».
Des
restes, tout de même encore, de son empreinte fâcheuse avec la
réitération, quoique à moindre dose, de la lutte contre l’homophobie qui sort
par les narines de tous les participants alors que déferle partout, dans les
médias et dans l’abomination du Festival de Cannes l’expression de la domination
homocratique et surtout de la pornohomocratie.
Irritante
aussi la stupide attitude des jeunes du service d’ordre obéissant à la
directive d’interdiction de toute symbolique catholique sur des bannières.
Ainsi à deux reprises un groupe de ces pauvres jeunes sans grand discernement
ont-ils essayé de s’emparer violemment de la bannière frappée du cœur et de la
croix portée par un militant du Centre Charlier. Ils en ont été aussitôt
empêchés par une vigoureuse défense.
Ainsi
donc, à nouveau, la moindre référence catholique était-t-elle interdite alors
que deux heures après, sur le podium une femme voilée, membre de l’UOIF (Frères
Musulmans), tenait longuement le micro en précisant bien qu’elle parlait
« en temps que musulmane ». Et après elle encore, on dut subir de
même un de ses coreligionnaires. Nos amis présents, convertis de l’islam, ainsi
que notre ami irakien Elish Yako, en éprouvèrent une grande amertume.
Nous
reviendrons sur cette grave question. Pour le reste, après avoir été avec
Cécile Montmirail et son mari sur l’esplanade des Invalides, je ne puis guère
ajouter que mon témoignage à ce que l’on peut voir et lire sur l’excellent site
« Salon beige ».
En
revanche, en liaison constante avec les avocats de l‘AGRIF absolument débordés,
je puis écrire ici d’une manière très réfléchie que nous avons vraiment affaire
à un gouvernement dictatorial mettant en œuvre une politique d’intimidation et
de répression policières qui viole allègrement les principes du droit et de
respect des procédures. J’en reparlerai demain et exposerai les ripostes
judiciaires prévues par l’AGRIF.
Au
sommet de l’État comme à Cannes, c’est vraiment la domination de la
pourriture !
Renversons-la !