lundi 27 mai 2013

MANIF POUR TOUS

D’emblée, disons-le, beaucoup de mieux dans l’immense rassemblement d’hier et notamment dans la tonalité générale du ferme discours de Ludovine de la Rochère, la présidente de la Manif.

Dieu merci, la pseudonymée Frigide Barjot n’était plus là pour émettre ses calembredaines diverses et avariées telles que son histoire de CUC totalement inactuelle d’ailleurs puisque le cri unanime de la foule du pays réel tient en un mot : « abrogation !».

Des restes, tout de même encore, de son empreinte fâcheuse avec la réitération, quoique à moindre dose, de la lutte contre l’homophobie qui sort par les narines de tous les participants alors que déferle partout, dans les médias et dans l’abomination du Festival de Cannes l’expression de la domination homocratique et surtout de la pornohomocratie.

Irritante aussi la stupide attitude des jeunes du service d’ordre obéissant à la directive d’interdiction de toute symbolique catholique sur des bannières. Ainsi à deux reprises un groupe de ces pauvres jeunes sans grand discernement ont-ils essayé de s’emparer violemment de la bannière frappée du cœur et de la croix portée par un militant du Centre Charlier. Ils en ont été aussitôt empêchés par une vigoureuse défense.

Ainsi donc, à nouveau, la moindre référence catholique était-t-elle interdite alors que deux heures après, sur le podium une femme voilée, membre de l’UOIF (Frères Musulmans), tenait longuement le micro en précisant bien qu’elle parlait « en temps que musulmane ». Et après elle encore, on dut subir de même un de ses coreligionnaires. Nos amis présents, convertis de l’islam, ainsi que notre ami irakien Elish Yako, en éprouvèrent une grande  amertume.

Nous reviendrons sur cette grave question. Pour le reste, après avoir été avec Cécile Montmirail et son mari sur l’esplanade des Invalides, je ne puis guère ajouter que mon témoignage à ce que l’on peut voir et lire sur l’excellent site « Salon beige ».

En revanche, en liaison constante avec les avocats de l‘AGRIF absolument débordés, je puis écrire ici d’une manière très réfléchie que nous avons vraiment affaire à un gouvernement dictatorial mettant en œuvre une politique d’intimidation et de répression policières qui viole allègrement les principes du droit et de respect des procédures. J’en reparlerai demain et exposerai les ripostes judiciaires prévues par l’AGRIF.

Au sommet de l’État comme à Cannes, c’est vraiment la domination de la pourriture !

Renversons-la !