jeudi 14 mars 2013

Que Dieu inspire le pape François !


Hier au soir des crétins de journalistes, de bonne foi de surcroît, l’appelaient « François Ier ». Évidemment, pour nous français cela fait drôle car même les plus analphabètes se souviennent vaguement qu’il y eu un François Ier Roi de France. Ils ignorent d’ailleurs à peu près tous qu’il désigna, selon les usages du temps et l’inextricabilité des pouvoirs temporels et spirituels, quelques six cents évêques, dont l’un âgé de trois ans.
On ne parlera donc du pape François Ier que lorsqu’il y aura un François II si jamais il doit un jour y en avoir un dans cinq, dix ou mille ans. Je doute donc pouvoir le commenter sur ce blog.
Je lis sous la plume d’amis auxquels va ma confiance morale, des commentaires plutôt divergents sur ce qu’ils espèrent ou désespèrent recevoir de François.
Pour ma part, je ne vais pas me précipiter dans un jugement que les faits pourraient vite démentir. J’ai porté un regard de considération plutôt positive sur les pontificats de Jean-Paul II et surtout de Benoît XVI et très admirative pour leurs personnes.
Je m’emploie donc pour l’heure à prendre connaissance des éléments biographiques du Cardinal Jiorge Mario Bergoglio sachant bien d’ailleurs que le pape n’est jamais tout à fait le cardinal qu’il a été. L’histoire de l’Église corrobore largement cela.


Et la famille française enlevée au Cameroun ?

Je veux encore croire possible que le silence médiatique, politique, catholique et islamique sur la tragédie, sur le martyre que vivent les parents, leurs quatre petits enfants et leur oncle enlevés par les fanatiques pirates musulmans, a pour cause une consigne de discrétion. Je trouve pourtant cela de moins en moins plausible.
On ne faisait pas silence sur les journalistes enlevés en Afghanistan. On en a parlé tous les jours, pendant des mois et des mois, jusqu’à leur libération.
On ne faisait pas silence , ni en Israël, ni en Occident sur le sort du soldat israélien Shalit, jusqu’à ce qu’il soit échangé et libéré.
Je parlerais de cela la semaine prochaine, mercredi 20 mars sur Radio Courtoisie, dans notre émission de 18h à 21h. J’y parlerai aussi des interrogations et observations que je formule sur les étranges cheminements du massacreur islamiste, drogué au Coran, Mohamed Merah.