Hier au soir des crétins de
journalistes, de bonne foi de surcroît, l’appelaient « François
Ier ». Évidemment, pour nous français cela fait drôle car même les plus
analphabètes se souviennent vaguement qu’il y eu un François Ier Roi de France.
Ils ignorent d’ailleurs à peu près tous qu’il désigna, selon les usages du
temps et l’inextricabilité des pouvoirs temporels et spirituels, quelques six
cents évêques, dont l’un âgé de trois ans.
On ne parlera donc du pape
François Ier que lorsqu’il y aura un François II si jamais il doit un jour y en
avoir un dans cinq, dix ou mille ans. Je doute donc pouvoir le commenter sur ce
blog.
Je lis sous la plume d’amis
auxquels va ma confiance morale, des commentaires plutôt divergents sur ce
qu’ils espèrent ou désespèrent recevoir de François.
Pour ma part, je ne vais pas me précipiter dans un
jugement que les faits pourraient vite démentir. J’ai porté un regard de
considération plutôt positive sur les pontificats de Jean-Paul II et surtout de
Benoît XVI et très admirative pour leurs personnes.
Je m’emploie donc pour l’heure à prendre connaissance des
éléments biographiques du Cardinal Jiorge Mario Bergoglio sachant bien
d’ailleurs que le pape n’est jamais tout à fait le cardinal qu’il a été.
L’histoire de l’Église corrobore largement cela.
Et
la famille française enlevée au Cameroun ?
Je veux encore croire possible
que le silence médiatique, politique, catholique et islamique sur la tragédie,
sur le martyre que vivent les parents, leurs quatre petits enfants et leur
oncle enlevés par les fanatiques pirates musulmans, a pour cause une consigne
de discrétion. Je trouve pourtant cela de moins en moins plausible.
On ne faisait pas silence sur les
journalistes enlevés en Afghanistan. On en a parlé tous les jours, pendant des
mois et des mois, jusqu’à leur libération.
On ne faisait pas silence , ni en
Israël, ni en Occident sur le sort du soldat israélien Shalit, jusqu’à
ce qu’il soit échangé et libéré.
Je parlerais de cela la semaine
prochaine, mercredi 20 mars sur Radio Courtoisie, dans notre émission de 18h à
21h. J’y parlerai aussi des interrogations et observations que je formule sur
les étranges cheminements du massacreur islamiste, drogué au Coran, Mohamed
Merah.