mercredi 16 janvier 2013

L’importance du projet de loi pervers de pseudo-mariage pour tous, relativisée, dédaignée par Marine Le Pen.


La formidable déferlante, en plein hiver, au prix souvent d’un difficile effort financier, d’un million trois cent mille Français, énorme masse représentative du pays réel et notamment des familles, a prouvé que notre peuple, dans ses profondeurs, mesurait bien le véritable enjeu du projet de loi Hollande-Taubira : la volonté idéologique de désintégration de la famille, la substitution d’une dissociété artificielle à la société naturelle, le parachèvement constructiviste du « meilleur des mondes » totalitaire.

On ne peut croire que des responsables politiques ne mesurent pas cela : car, contrairement aux propos de Marine Le Pen, bien accablants pour elle, ce projet de loi ne relève évidemment pas d’une opération circonstancielle d’enfumage politicien. Il touche au plus haut niveau de la préoccupation politique de la gauche, à la conception que l’on peut avoir de la vie, de la mort, de la famille, des rapports de l’individu, de la société et de l’État.

Il s’agit d’une volonté de radicale subversion de la réalité humaine. On demeure vraiment stupéfait encore devant le fait que, outre Marine, certains dirigeants du Front National aient osé émettre l’absurde considération selon laquelle la question du mariage pour les « homos » était moins importante pour les Français que celle du chômage.

Il y avait ce 13 janvier des centaines de milliers de gens du peuple et parmi eux, aussi, bien des chômeurs.

Il faut vraiment être tristement habité par une sorte de réflexe condescendant de bourgeois matérialistes et marxistes, et de bien peu de considération pour le peuple, (et même d’implicite mépris pour le pauvre), pour se laisser aller à affirmer que nos concitoyens affectés par le chômage et la vie chère seraient donc indifférents à la dénaturation du mariage.

Maine Le Pen avait déjà, sur certains points, des positions regrettables dans la ligne des orientations fondamentalement chevènementistes de Florian Philippot, son premier vice-président. Quoiqu’affirmant désapprouver le texte de loi, mais en insistant dans le Tarn, ce dimanche 13 janvier, sur sa volonté bien réfléchie de ne pas manifester, elle a ainsi tenu à se démarquer très clairement de la volonté du pays réel français. Car il y a des moments où, face à l’abomination, ne demeure plus que la solution des manifestations. Elle, elle a sciemment choisi de ne pas en être.