lundi 17 décembre 2012

L'INDÉCENT DEPARDIEU: BON DÉBARRAS!


 Communiqué:

Que la lourde fiscalité soit en France celle de l’aberration socialiste à la fois antiéconomique et antisociale est une évidence.

Mais alors que tant de persécutions frappent des peuples, et surtout des chrétiens, souvent chassés alors sur les routes de l’exil du désespoir, c’est une fois de plus dans une grande indécence que se vautre l’acteur de pornographie fangeuse du film « Les valseuses » en reniant comme il le fait son appartenance à la nation française pour de simples raisons de fisc et de fric.

On comprend certes que certains aient pu fuir leur pays lorsque les menaçaient dans leur liberté et même leur vie des persécutions religieuses ou politiques : huguenots après la révocation de l’Edit de Nantes ; prêtres, religieux et fidèles fuyant les abominations anticatholiques de la Révolution française ; membres des congrégations interdites, expulsés de leurs couvents et écoles confisqués sous la IIIe République maçonnique ; juifs fuyant après 1940 la zone occupée et résistants franchissant les Pyrénées pour l’Espagne ; et plus près de nous les patriotes pourchassés encore pour leur résistance à l’abandon de l’Algérie et les soldats de l’honneur tenant leur parole de ne pas trahir le serment jurés aux harkis et aux populations d’origine ou de fidélité française menacées du pire.

À l’exception de ceux voués à un long ou lointain exil, les persécutés sont demeurés français et souvent plus ardemment encore.

Pour conserver ou mériter la nationalité française, c'est-à-dire l’appartenance à notre patrie, à la communauté de destin de la nation française, des foules de femmes et d’hommes, comme tant de catholiques du Tonkin, ont consenti tous les sacrifices. Ce n’est pas pour des motifs de fric, mais de foi, de liberté, de survie, qu’ils avaient du quitter leur pays natal. Des milliers d’hommes de toutes origines, servant des années durant sous nos drapeaux sont devenus des Français par leur vie risquée et souvent par leur sang versé. Même atrocement abandonnés ou trahis par le gouvernement français, des hommes comme le Bachaga Boualem proclamaient encore et sans cesse : « Mon pays : la France ! ».

Gérard Depardieu, injuriant jusqu’à la signification de son nom, est devenu riche, très riche, grâce au cinéma subventionné, aux gros cachets versés d’ailleurs indécemment par les télévisions payées par les « redevances » - quel mot bien choisi – prélevée par l’État français. Et même grâce, incroyable mais vrai, aux fortes indemnités de chômage d’intermittent du spectacle.

Il faut, hélas, toute notre décadence esthétique et morale pour que ce gros ivrogne urinant immondément en arrivant dans le couloir d’un avion devant hôtesses et passagers, ait pu s’enrichir au point de se payer au cœur de notre Paris un de ces superbes hôtels particuliers construits avec le goût exquis de notre architecture classique.

C’est en ce lieu hélas, mais en quelque sorte dans la perfection de sa triste nature, qu’il a besogneusement élaboré les textes, à ne faire tordre de rire que les gorets, de son narcissisme de super pétomane. Car rarement ceux qui écrivent dans ce registre intestinal et torcheculatif possèdent la verve et la plume du génie d’un Rabelais. Ce n’est pas son cas.

Depardieu a donc « passé la frontière », une frontière qui n’existe plus avec un pays qui d’ailleurs existe si peu. Ce minable « exilé » (pour une fois nous approuvons notre triste Ayrault au sourire si rare) n’y risquera pas d’être enlevé comme le duc d’Enghien par les barbouzes de Bonaparte puis fusillé à Vincennes.

La nationalité française, il le prouve, ce n’était pour lui qu’un « passeport » et une carte de « sécu », de la paperasse.

Encore une fois, que la fiscalité socialiste soit méchante et surtout bête, c’est indéniable ; que l’argent des riches s’en aille de France ce n’est pas une bonne chose car les pauvres n’en seront que plus pauvres. L’argent a sa logique et sans aucunement les admirer, on doit s’attendre à ce que certains riches (pas tous) s’emploient à le préserver hors de notre pays.

Du moins pourraient-ils avoir et ont-ils souvent au moins, même si le culte du Veau d’or les éloigne de celui de la patrie, la décence de ne pas l’injurier.

Mais on ne saurait, il est vrai, pas plus espérer cela de l’urino-pétomane Depardieu que de Caroline Fourest un mariage avec Vladimir Poutine.

Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre.