vendredi 7 décembre 2012

Abus laïciste à Narbonne contre le signe de croix.


Considérant l’information diffusée par l’agence Novopress, selon laquelle  des menaces de sanction auraient été formulées par un professeur à l’encontre d’un élève ayant fait un signe de croix à l’occasion de la visite de la cathédrale Saint-Just de la ville de Narbonne, Bernard Antony, président de l‘AGRIF, a immédiatement appelé le Principal du collège Cité, Monsieur Bagdadi, pour lui manifester son étonnement et s’enquérir de ce qu’il en était exactement.

Monsieur Bagdadi a répondu qu’on ne lui avait pas rapporté ce fait, et que aucune punition n’avait été demandée pour quelque élève ayant participé à cette visite. En revanche, il a indiqué à Bernard Antony les consignes de tenue décente et de respect des lieux qu’il donne pour pareille visite, ce qui est bien.

Mais il a lu aussi la suite de sa directive, dans laquelle il stipule que toute expression religieuse devait être en l’occurrence bannie conformément au principe de laïcité. Ce qui n’est pas bien.

Bernard Antony lui a alors exprimé combien il était abusif, peu respectueux et même pré-persécutoire d’interdire à des enfants catholiques, dans une cathédrale catholique, de faire le signe de croix qui est évidemment pour eux la reconnaissance du caractère sacré d’une cathédrale construite pour l’expression catholique du sacré et le culte de leur religion.

Il s’est efforcé de faire comprendre à Monsieur Bagdadi que sa consigne outrepassait l’application du principe d’une laïcité de tolérance, dans une dérive de laïcisme agressif. Il lui a fait remarquer que dans la visite d’une synagogue, on ne saurait demander à des enfants juifs de quitter leur kippa, pas plus que dans la visite de la grande  mosquée de Paris on ne se risque pas à exiger des enfants musulmans (et même aux autres !) de ne pas se déchausser. Il a rappelé à Monsieur Bagdadi que trop souvent dans notre pays on avait commencé par de pareilles vexations précédant des périodes de persécutions.

Monsieur Bagdadi ayant cru comprendre que c’était là une allusion à la seule période 1940 – 1945, Bernard Antony lui a précisé qu’il y a eu aussi  d’autres moments de persécution dans notre histoire : les abominations antichrétiennes sous la Révolution Française, et celle des persécutions sous la III° république… Il a encore exprimé à Monsieur Bagdadi que, comme les juifs, les catholiques pouvaient avoir aussi très légitimement une sensibilité en éveil et la vigilance appropriée devant la multiplication des manifestations de haine anti-chrétienne en France et dans le monde. Il lui a redit avec fermeté que l’interdiction du signe de croix à des enfants catholiques dans un lieu de culte catholique relevait objectivement d’un abus laïciste inacceptable.

Monsieur Bagdadi lui ayant réitéré que nulle sanction n’avait été et ne pourrait être prise, Bernard Antony l’a remercié de sa courtoisie et l’a assuré et de son respect et de sa vigilante attention pour que soit respectée aussi l’élémentaire liberté pour les enfants chrétiens d’un signe de croix dans la cathédrale, qui n’agresse personne et n’est que l’expression d’une adhésion à Celui qui a dit : « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! »