mercredi 10 octobre 2012


Le « plus pire », c’est bien le cas !

Sans le moindre ressentiment pour ceux de bonne foi qui m’ont alors critiqué, je ne me repens vraiment pas d’avoir fait voter aux seconds tours des élections présidentielles et législatives pour celui et ceux (Sarkozy et les siens) que je désignais, d’une manière vraiment pas flatteuse pour eux, comme les candidats du « moindre pire » ne pouvant même pas, en conscience, les désigner comme ceux du « moindre mal ».

Comme je l’avais bien prévu, faute de pouvoir rassembler la gauche sur les solutions autres que stupides face à la crise économique, le gouvernement socialo-hollandiste s’efforce de l’unir sur les réformes de déstructuration sociale et de négation de la dignité humaine avec la destruction du mariage par le « mariage gay » et l’autorisation des manipulations de l‘embryon sans respect de la véritable bioéthique.

Mais voici que, pour ce qui est de la dite « éducation nationale », le camarade Hollande présente le plan Peillon de mesures vieilles comme l’idéologie socialiste, étatiste, collectiviste, totalitaire qui a toujours visé, de Sparte à Hitler et Staline via Rousseau, Marx et Jaurès, à imposer la séparation de l’enfant et de la famille.

Peut-être nos idéologues laïcistes croient-ils ainsi pouvoir diminuer l’influence de l’islamisme ? Mais simultanément ils font tout pour la favoriser, dans les programmes scolaires, dans les entreprises, dans les prisons, et le quadrillage de notre territoire par les mosquées qui poussent partout.

Leur illusion, fruit d’une ignorance inexcusable, consiste à croire que l’islam bien enseigné est le rempart contre l’islamisme. Or l’islamisme, c’est tout simplement l’islam réel, c’est-à-dire l’application de la charia, la loi totalitaire régissant tout et tout le monde, telle que séculairement élaborée à partir du Coran et des Hadiths.

Il n’y a hélas pas que des idéologues laïques pour s’illusionner, il y a aussi, pire encore, des clercs, collabos, aspirant à la dhimmitude pour bénir des mosquées. Les mêmes que ceux qui en grand nombre collaboraient jadis avec le parti communiste.

Le mariage : une « école d’altérité » (sic) !

Ce dimanche dans une paroisse où d’ordinaire, avec son très bon curé titulaire, la messe est digne et le sermon le plus souvent très pertinent, voici que le remplace un surprenant vicaire : passons sur les psalmodies en français des textes du jour. Ce n’est vraiment pas beau, cela est emphatique, artificiel et empêche vraiment de saisir les paroles.

Mais voici que l’onctueux vicaire, devant une sympathique assemblée paroissiale de gens âgés, et à l’évidence peu coutumiers de phraséologie et de concepts aussi jargonnesques que creux, se lance dans un sermon entortillé sur la question de la préparation au mariage dont il va répéter et répéter que c’est « une école d’altérité » !

Mon épouse Élisabeth et moi, nous nous regardons, apprenant ainsi que nous sommes (depuis 44 ans !) dans cette école d’altérité.

Le vicaire, avec des effets de voix, ne nous dit pas ce qu’il y a à la sortie de l’école.  

Cela dit, rien d’autre sur ce qu’est le mariage et sur ce qu’il n’est pas, rien sur l’entreprise actuelle de sa démolition. Mais le vicaire, s’essayant à des accents de supplique chuchotée, trémoussante, supplie et répète de ne « surtout pas juger ».

Mais de ne pas juger quoi ?

Aucun mot ne lui vient pour essayer de dire simplement que le pseudo « mariage gay », le mariage des « paires », lesbiennes ou sodomites, ce n’est ni le mariage naturel ni le mariage chrétien. On comprend bien qu’il veut inviter à ne pas juger péjorativement les « homos ».

Mais ça, il aurait pu en effet le dire, simplement, virilement, chrétiennement, mais pas sans affirmer que la revendication du « mariage gay » est l’expression d’une volonté de dérision et de subversion du mariage par une minorité puissamment organisée en lobby d’influence.

Sans doute n’at-il rien lu sur le sujet des textes du pape et des évêques qui sur ce point, en grand nombre, ne déçoivent pas. Mais la vérité, c’est qu’après avoir écouté cet « altérophile », nous n’avons pu nous épargner quelques commentaires désolés en nous désaltérant en bonne béatitude au bistrot du coin.