jeudi 12 avril 2012

Élections présidentielles.

Des amis m’interrogent sur mes consignes de vote. Je n’en dirai pas plus que ce qu’expriment la grille de comparaison publiée par l’Institut du Pays Libre et les notes attribuées aux candidats . Que chacun fasse ce que bon lui semble ! Ce qui est sûr c’est que, selon moi, nous n’avons pas de candidat défendant le respect des valeurs universelles du Décalogue dans un programme concret de solidarité nationale, européenne et chrétienne, de défense de la vie, des libertés, des communautés naturelles. Nous n’avons pas de candidat pour lequel tout ne doit pas être pour l’ État et par l’État selon l’idéologie de l’archaïsme jacobin qui a fait tant de mal à la France et au monde.
Je ne chipoterai pas sur les débats d’un néo-talmudisme catholique pour savoir si l’on peut voter pour le moindre mal et pas pour le moindre pire. Tout cela n’est que question d’appréciation subjective et évolutive de ce qui peut nous précipiter plus ou moins vite dans encore plus de décomposition. Mais de grâce ne faisons pas de débat pilpoul !
J’ai pour ma part employé l’expression de « moindre pire » sans connotation scolastique pour exprimer avec les mots qui me venaient  qu’il faut peut-être, à certains moments, se résoudre sans enthousiasme à choisir le candidat que l’on pense, à tort ou à raison, être peut-être le moins persécuteur.
Mais on peut aussi adopter, je le comprends fort bien, une attitude de non participation à un mode électoral que l’on juge aberrant. Car il est vrai que l’élection du chef de l’État au suffrage universel chaque cinq ans, c’est une grande aberration !
Il serait temps de la dénoncer vigoureusement alors que déjà certains, comme messieurs Coppé et Fillon, sont sur le départ pour la prochaine course élyséenne !