Nos positions fondamentales sur l’islam et les musulmans.
1) Chrétiens, souvent entourés d’amis très chers, musulmans convertis au christianisme, nous ne pouvons à priori qu’aimer les musulmans, souhaitant qu’ils quittent, pour trouver la liberté et la charité du Christ, l’enfermement dans la théocratie totalitaire de l’islam. Refuser cette théocratie, ce n’est donc pas être « musulmanophobe » selon la pitoyable confusion intellectuelle de Caroline Fourest ne saisissant pas la distinction entre ce qui relève des considérations pour les personnes et le refus de l’idéologie.
2) L’islam n’est pas seulement une religion mais principalement une totalité sociale, religieuse, morale, politique, culturelle qui n’accepte pas la distinction chrétienne fondamentale tirée de l’évangile entre la politique et le social et la religion (« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu »).
3) Tous les musulmans ne sont pas ce que l’on désigne aujourd’hui sous le vocable « d’islamistes », c’est à dire des adeptes d’une stricte application des commandements et principes de l’islam tels que dictés dans le coran, exemplarisés dans les hadiths, les anecdotes modèles de la vie du prophète Mahomet. Mais une très grande partie d’entre eux, qu’ils soient des sunnites dits « salafistes » (c’est à dire agissant selon la tradition des « prédécesseurs ») et notamment les « wahabites » (sur le modèle d’Ibn Wahab, le modèle de l’Arabie saoudite) ou qu’ils soient des chiites suivant l’idéologie de l’ayatollah Khomeyni, relèvent de cette dénomination. Les islamistes sont aujourd’hui au pouvoir ou en passe de l’être dans la plupart des pays islamiques (Iran, Turquie, Irak, Egypte, Pakistan, Afghanistan, Soudan, Nigeria, Tunisie, Libye…).
4) Relayée en France par d’obtus et indécents démagogues liberticides comme François Bayrou, l’organisation de la conférence islamique (OCI), qui regroupe plus de cinquante pays, veut imposer mondialement une loi de répression de « l’islamophobie » c’est à dire une loi interdisant partout la moindre critique de l’islam, tout droit à la liberté de recherche et de critique, tout droit à la moindre expression de refus voire de réticence, punie de mort comme au Pakistan condamnant à mort l’héroïque Asia Bibi martyre de la persécution islamique, comme en Iran où l’on condamne à la pendaison les musulmans convertis au Christ.
5) Dans aucun pays d’islam ne règne l’égalité en dignité et en droit des musulmans et des non-musulmans. Parmi ces derniers seuls les « gens du livre », c’est à dire les juifs et les chrétiens sont tolérés mais selon le principe de sujétion de la dhimmitude appliquée d’une manière plus ou moins stricte, voire féroce et à terme éradicatrice de toute présence de population non-musulmane.
Quant au principe fondamental d’égalité en droit de l’homme et de la femme, il s’amenuise ou disparaît dans les rares pays d’islam où on le reconnaissait (Tunisie-Turquie).
6) Tous les islamistes ne sont pas des terroristes mais c’est dans l’islamisme que recrute puissamment le terrorisme qui, pour beaucoup, est une arme légitime de combat contre la mécréance.
L’islam en France n’est pas toujours un islam de France. Il est constitué majoritairement de communautés toujours très liées à leurs peuples d’origine, maghrébins, arabes, turcs, africains divers, comoriens, pakistanais…
Ces communautés sont donc traversées des mêmes courants idéologiques, encadrées par les mêmes partis, souvent islamistes, que leurs peuples d’origine.
7) L’État français doit assurer pour les musulmans comme pour les autres la garantie du respect de la dignité humaine et des droits qui en dérivent. Il ne saurait pour autant favoriser la construction des mosquées qui constituent autant d’espaces de l’implantation de territoires islamiques en France tels que préfigurés par l’exemple du Kosovo. Il doit assurer dans les communautés musulmanes le respect de l’égale dignité de l’homme et de la femme et leur égalité en droit. Il doit sanctionner la polygamie.
Il doit faire respecter en France le principe de la liberté religieuse individuelle dont celui de la conversion et protéger les personnes d’origine musulmane converties au christianisme trop souvent menacées.
Dans sa politique étrangère et de défense des droits de l’homme, il se doit d’agir pour la protection des minorités chrétiennes menacées et persécutées dans les pays d’Islam. Il doit inciter les organisations islamiques de France, qui affirment leur appartenance à « l’oumma », c’est à dire la communauté mondiale des musulmans, à agir pour que soient garantis dans tous les pays d’islam aux non-musulmans les mêmes droits que ceux garantis en France aux musulmans.
8) Les chrétiens soucieux de l’avenir et de la paix doivent s’efforcer à la connaissance sans édulcoration de l’islam réel. Ils doivent aider et assister leurs frères musulmans convertis et poursuivrent comme eux et avec eux l’effort d’évangélisation des musulmans qui aspirent à la loi d’amour et de liberté de l’évangile.