jeudi 12 janvier 2012

Elections à la présidence de la république. Sarkozy et le mode chiraquien du « Cé pas normal » !

Comme je l’ai déjà annoncé, l’Institut du Pays Libre procédera à la notation des candidats à partir de leurs programmes sur les points pour nous fondamentaux de respect de la vie et de la famille ; de la liberté de l’école ; de la souveraineté française ; d’une sortie du carcan eurocratique et de la constitution d’une Europe des pactes ; de la sécurité intérieure et extérieure de la France ; du respect de son identité et de ses valeurs chrétiennes ; et donc de la défense de la liberté de critique et de refus du totalitarisme islamique.
Ce jour, le Front National vient de publier les coûts de son programme chiffré par notre ami Thibaut de La Tocnaye, par ailleurs vice-président de Chrétienté-Solidarité. L’amitié ne nous empêchera pas de les considérer aussi objectivement que possible, sans aucune complaisance dans l’analyse.
Mais pour l’heure, quoi qu’il en soit de la sympathie préférentielle que nous pourrons avoir pour tel ou tel candidat, aucun hélas ne nous enthousiasme vraiment sur la question de la liberté de l’école et de son financement égal pour tous ; pas davantage non plus nous ne trouvons de satisfaction quant à une franche politique par rapport à la menace du totalitarisme islamique, à la liberté de le critiquer, de le refuser, de le combattre.
Comme si, aujourd’hui, les masses islamiques en France, représentées au sein du CFCM par les courroies de transmission des partis islamistes, turc, marocain, tunisien, égyptien, pakistanais et autres, étaient radicalement différentes de celles de leurs peuples d’origine.
Non, hormis la fraction des français musulmans ayant choisi l’assimilation, ce n’est pas le cas des communautés encadrées par les mosquées.
Voilà pourquoi, plus que jamais, avec l’Institut du Pays Libre et avec Chrétienté-Solidarité nous poursuivons notre combat de solidarité chrétienne contre l’islam et dans l’amour des musulmans dont beaucoup aspirent, comme nos amis convertis, à la liberté et à la vérité dans la lumière du Christ.
Car bien évidemment on ne saurait tout attendre de la politique. Et surtout pas de la réalisation de la plupart des promesses des candidats. Presque chaque jour d’ailleurs voilà que Nicolas Sarkozy nous refait à sa manière le numéro de Jacques Chirac dont un des rares talents était de s’indigner, avec la grandiloquence de ses profondes aspirations et froncements de ses gros sourcils, de ce qui n’allait pas. « Comment a-ton laissé durer une telle situation, une pareille injustice » ? C’était là son habituel numéro de candidat sans vergogne comptant sur l’ignorance des électeurs pour ne pas lui demander d’arrêter de les prendre pour des imbéciles oublieux de sa présence au pouvoir depuis des décades.
Sarkozy de même jouait hier encore les affligés avec son usuel « Cé pas normal ! » sur la durée excessive des contrats à durée déterminés.
Mais c’est évidemment le renouvellement de son propre contrat qui lui importe surtout.