Église catholique : en Orient l’horreur des persécutions, chez nous l’abomination de la collaboration.
Là-bas, c’est l’islam réel : au Pakistan où Asia Bibi subit son long martyre, où l’on enlève, marie et convertit de force de jeunes filles chrétiennes.
Et c’est la même chose en Égypte dans l’alternance des enlèvements, des chantages à la conversion et des attentats.
En Afghanistan également où meurent nos soldats, le crime de christianisme est puni de mort. En Irak, c’est la chasse aux derniers chrétiens. Au Soudan, à nouveau, l’on apprend les massacres de chrétiens perpétrés par le régime islamique de Khartoum. En vérité, on pourrait chaque jour remplir des pages aux seules nouvelles de l’avance de l ‘islam par la pression sociale, l’intimidation ou la terreur.
Mais, hélas, on pourrait aussi les assortir par contraste des nouvelles qui tombent sans cesse des propos et des actes de connivence et de collaboration illustrant l’islamophilie galopante affectant de vastes strates de la hiérarchie et de bien des communautés et paroisses.
Là, c’est un évêque qui invite un iman à commenter les beautés du coran pour les enfants du catéchisme. Ailleurs, dans de vénérables lieux sacrés, on met à la vente toute une littérature coranique ou coranisante.
Le plus triste, c’est que lorsque l’on constate une crainte devant la réalité islamique, c’est parce que la communauté islamique n’a guère de complaisance pour la propagande et l’exhibitionnisme homosexuel tel que pratiqué sous prétexte de lutte antihomophobe au lycée catholique Jean-Baptiste de la Salle à Rennes. Alors les responsables de cette école, où l’on affiche des photos de « beaux mecs » en caleçon rose, s’inquiètent des réactions des élèves et parents d’élèves musulmans.
Ainsi évolue toute une partie du corps social catholique qui, à l’image de notre pauvre peuple, oscille entre le rose « gay-pride » et le vert de l’islam.
Pauvre France, pauvre Église !
PS : Je n’ai pas pu ces derniers temps nourrir ce blog comme je l’aurais souhaité en raison de mes nombreux déplacements. Et de surcroît une série d’accidents de santé ou de décès dans leurs familles ont gravement affecté le noyau militant de nos initiatives. Pour ma part, en bonne forme après avoir, malgré quelques ampoules, marché de Paris à Chartres avec tous nos admirables amis catholiques arabes ou berbères, je vais m’efforcer de reprendre ici mon rythme de publication.
NB : Je serai à Paris ce dimanche pour la fête de Radio-Courtoisie.