mercredi 1 septembre 2010

Le montage "Roms"

L’affaire des Roms a été l’occasion d’une belle complicité de fait, gouvernementale, médiatique et épiscopale permettant d’occulter la signification du grand coup de pub du « fièrement halal » pour exprimer l’entrée de la France en islamitude. Dans cette affaire-là tous les protagonistes se sont joués des Français :

- Le ministre de l’Intérieur Hortefeux d’abord se campant à bon compte dans une stature d’homme de décision pour quelques actes de fermeté soigneusement orchestrés comme s’il ne devait pas être normal et même routinier de sévir contre des gens dits « du voyage » mettant à sac une gendarmerie (s’ils avaient été des militants « d’extrême-droite », on les condamnerait à de longues années de prison) et contre des Roms délinquants.

- Les médias de gauche (c’est un pléonasme) toujours prêts à hurler au fascisme dès la moindre mesure de fermeté légale… et contribuant ainsi dialectiquement au ressaisissement de l’image sécuritaire du gouvernement Sarkozy.

- Quelques-uns de ces clercs à peu près totalement indifférents au sort des chrétiens si souvent discriminés et si souvent massacrés dans les pays d’islam mais se parant d’une grandiloquente héroïcité en osant tenir quelques propos d’indignation sur les méthodes d’une police assimilée à la Gestapo, et comme si eux-mêmes risquaient le camp de concentration.

Notons ici le misérable détournement des paroles de Benoît XVI appelant à Rome le 22 août, comme cela est de sa mission, au rassemblement des hommes dans le Christ. En d’autres circonstances les mêmes manipulateurs n’auraient pas hésité à dénoncer une exorbitante prétention à catholiciser le monde.

Le gag dans toute cette histoire, tout le monde le sait parfaitement, c’est que le gouvernement ment lorsqu’il parle de reconduite de ces Roms dans leur pays, à l’intérieur de leurs frontières. Car il n’y a plus de frontières et comme on le sait, ces Roms qui sont avant tout des « gens du voyage » n’ont pas d’appréhension psychologique à faire leur vie durant des allers-retours entre chez nous et ailleurs puisqu’ils sont, depuis des siècles, de nulle part.

Mais, tout de même, comme d’autres, beaucoup plus nombreux, venus des immenses territoires du Sud et de l’Orient islamique, voilà qu’ils manifestent quelque sérieuse inclinaison à s’installer définitivement entre Rhin et Pyrénées, en des terres où il fait si bon vivre et que peuplent de moins en moins de méprisables « souchiens ».