mardi 27 juillet 2010

Quis custodiet ipsos custodes ?

Des policiers de la BAC qui sont intervenus lors du casse du casino d'Uriage et pendant les émeutes de Grenoble qui ont suivi la mort d'un des braqueurs ont fait l'objet de menaces précises de la part des "frères d'armes" du malfaiteur abattu. Des contrats auraient été mis sur la tête de policiers ciblés. Leurs noms sont tagués sur les murs de la cité de Villeneuve ainsi que le numéro de leurs plaques minéralogiques
Ces menaces semblent être prises très au sérieux par les autorités et des mesures de protection ont été prises. Des mesures de protection et d'exfiltrtation (et oui, c'est la guerre) puisque certains policiers vont être mutés dans une autre région pour leur sécurité et celle de leurs familles. D'autres ont été mis au repos forcé loin de Grenoble. Eh oui, cela se passe en France en 2010 !
Un SMS envoyé à de nombreux destinataires donnaient ces informations dès ce week-end. D'après certains journalistes, il émanerait d'un policier grenoblois. Si cela est vrai, l'Etat peut se faire du souci car dans ce SMS, on peut notamment lire "ne prenez plus de risque pour un Etat qui ne peut garantir la sécurité des premiers de ses défenseurs". L'Etat peut être inquiet, les Français aussi, les Français surtout...

Yann Baly