jeudi 10 juin 2010

Le cas exemplaire de Liès Hebbadj


Après sa garde à vue et sa mise en examen, l’on découvre que le fameux Liès Hebbadj a touché, en fraudant, au moins 175.000 € des Caisses d’allocations familiales en 3 ans, au titre des quinze (bientôt dix sept) enfants qu’il a eu de ses quatre femmes (la République, ayant une vision du monde centrée sur la laïcité, pas enore suffisamment ouverte à l'autre, dit une épouse et trois concubines).

L’imbécillité de Liès Hebbadj, qui aurait mieux fait s’écraser et de payer ses 22 € d’amende, ainsi que la volonté du ministre de l’intérieur de transformer cette affaire exemplaire en coup de propagande politique ont abouti à la découverte de cette escroquerie et à cette mise en examen.

Mais combien de milliers d’autres Liès Hebbadj y a-t-il en France ? Un exemple. Dans le Vaucluse, sous la pression de Jacques Bompard, Maire d’Orange mais aussi Conseiller général, le Conseil général a décidé il y a 2 ans de lancer une opération anti-fraudeurs au RMI devenu RSA. Résultat des courses : le Conseil général serait en mesure de récupérer 1,5 à 3 millions d’euros obtenus par fraude. Somme en apparence importante mais qui est certainement loin du total de prestations illicitement obtenues car, il faut le savoir, il n’y a à ce jour aucun moyen législatif, administratif ou technique pour confronter les fichiers du RSA de chaque département !

L’affaire Liès Hebbadj met en avant ce que tout le monde sait sauf ceux qui ne veulent pas savoir, politiciens ou journalistes : le coût de l’immigration est l'une des principales causes des déficits des caisses de sécurité sociale, d’allocations familiales et en général du budget social de l’Etat et des collectivités territoriales.

Rappelons que même s’il n’avait pas fraudé, Liès Hebbadj aurait eu droit à 80.000 € d’allocations familiales en 3 ans…

A côté de cela, on nous annonce une prochaine augmentation de la CSG, le relèvement de la TVA dans différents domaines voire l’augmentation de l’impôt sur le revenu. Le peuple qui travaille va subir une nouvelle saignée. Racketté par l’Etat, il faudra qu’il travaille toujours plus pour joindre les deux bouts.

La semaine dernière, un bébé de 16 mois est mort, oublié par sa mère dans sa voiture en plein soleil. La maman avait passé toute la nuit à veiller son autre enfant gravement malade. Le lendemain, elle est allée travailler parce que, comme des millions de Français, elle ne peut pas faire autrement même dans des situations difficiles. Epuisée, elle a oublié de déposer son bébé à la garderie.

Pendant ce temps-là des milliers d’autres se la coulent douce en empochant les fruits des prestations sociales.

Jusqu’à quand ?


Yann Baly