Les arguments invoqués par l’académie de Bordeaux annoncent une nouvelle guerre scolaire. Pour la défense de l’enseignement libre hors contrat et bientôt même celui sous-contrat (voir ici), les catholiques en général et ceux du courant traditionaliste en particulier vont devoir sortir de la réserve qui touche la trop grande majorité d’entre eux.
C’est un combat contre une forme de totalitarisme qui ressurgit à intervalles réguliers dans l’histoire des républiques françaises. De
A l’heure où l’Education nationale sombre dans un échec pédagogique de plus en plus flagrant, avec ses professeurs poignardés, ses classes ravagées, ses établissements pris en otages par les bandes ethniques, les raisons invoquées par l’inspection pour la fermeture du collège bordelais n’en deviennent que plus ridicules.
Alertés par les flics-journalistes, l’académie de Bordeaux constate : l’absence « d’ouverture aux autres », un enseignement de l'histoire « scientifiquement décalé », « l'absence de cours d'instruction civique » qui ne permet pas aux élèves de « se former un esprit critique ». De quoi se mêle cette éducation anti-nationale qui ferait mieux de s’occuper de ses profs dépressifs, de ses élèves délinquants en puissance, nourris de haine anti-française malgré les fameux cours d’instruction civique ?
Plus grave encore, le reproche qui est fait à l’établissement catholique de ne fournir aucun enseignement sur l'histoire des religions (hormis le catholicisme) et de distiller une instruction historique uniquement marquée par "une vision catholique du monde".
Les inspecteurs de l’éducation nationale se rendent-ils dans les établissements de confessions juives ou musulmanes, y compris dans les madrassas clandestines qui se développent au cœur même de nos villes, pour contrôler que leur enseignement s’ouvre aux autres religions et n'est pas centré sur une vision juive ou musulmane du monde ?
Les catholiques français vont devoir défendre leur "vision du monde" contre les intégristes laïcistes et dans le droit fil des appels répétés de Benoît XVI.
Yann Baly