mercredi 30 juin 2010

Ignominie de la démagogique foutebalesque




Communiqué de Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre.

À écouter le déferlement des commentaires politico-médiatiques, le manque de succès français aux jeux du ballon rond serait un désastre national, une déroute, une catastrophe…

Comment ose-t-on employer un tel vocabulaire sur un tel sujet alors que c’est bel et bien la France qui connaît dans tous les domaines de sa vie nationale et sociale un immense effondrement ?

Car comment ne pas considérer ce qui suit :


Quoique l’information en soit très minimisée, les Français se font chaque jour lynchés ou assassinés par des bandes barbares.

Des pans entiers de notre territoire relèvent désormais de fait d’une nouvelle forme politico-sociale, celle des lois et des mœurs de l’oumma islamique très étrangère à ce que furent les éléments fondamentaux de notre civilisation.

Des soldats français sont tués en Afghanistan dans une guerre sans stratégie et sans solution alors que la menace talibane est tout autant chez nous.

L’immense diffusion des drogues en tous genres débilite tout une partie d’une jeunesse de plus en plus déracinée, illettrée, hébétée par les modèles médiatiques dominants.

Notre agriculture et notre industrie ont été détruites par pans entiers pour satisfaire à la division du travail à l’échelle planétaire imposée par les diktats mondialistes.

L’endettement des Français et le chômage augmentent.

L’Éducation Nationale n’est plus que l’intitulé mensonger d’un système antinational.

Alors comment ne pas s’indigner du fait que dans une abjecte platitude devant les passions des foules des jeux du stade, c’est le seul insuccès dans un jeu de ballon que les politiques et les médias osent quasiment qualifier de catastrophe historique pour la nation française. Voici que les dirigeants de ce jeu, que nous ne plaignons certes pas, car ils en ont longtemps été les grands bénéficiaires, sont bien plus vilipendés que les responsables politiques de la défaite de 40, ou des déroutes de l’Indochine et de l’Algérie.


La perversion du sport en facteur d’hypnose et de sujétion des masses va ainsi de pair avec la déliquescence intellectuelle et morale de toute la classe politico-médiatique et affairiste.

Avant de reconstituer une équipe de joueurs de ballon, c’est à la reconstruction de la France qu’il faudrait d’abord s’attaquer.