Les manifestations organisées par les syndicats de gauche à Athènes ont tourné au drame, mercredi 5 mai, avec la mort de 3 employés de banque piégés dans l’incendie de leur agence provoqué par un coktail molotov lancé par des manifestants.
Naturellement aucune compassion pour les victimes n’a été exprimée par les syndicats organisateurs de la manifestation et qui continuent à appeler à manifester au risque de nouvelles victimes.
Ces morts ne viennent troubler aucunement ni les médias, ni les chiens de garde de la « démocratie » et des « droits de l’homme ».
Si les assassins avaient été de droite, gageons que le traitement médiatique de ces assassinats aurait été tout autre. Mais lorsque le criminel se trouve être de gauche ses crimes deviennent légitimes pour une bonne partie des médias et des acteurs politiques.
Ces morts démontrent qu’au travers de l’action de syndicats de gauche, les « travailleurs » peuvent tuer d’autres travailleurs en toute bonne conscience.
Louis Chagnon