Le 29 janvier 1977, trois personnes devaient être jugées pour actes de pédophilie. Dans le journal Le Monde du 26 janvier est publiée la pétition suivante:
“Nous considérons qu’il y a une disproportion manifeste entre la qualification de ‘crime’ qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés; d’autre part, entre le caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d’une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l’existence d’une vie sexuelle (si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ?), TROIS ANS DE PRISON POUR DES CARESSES ET DES BAISERS, CELA SUFFIT ! Nous ne comprendrions pas que, le 29 janvier, Dejager, Gallien et Bruckardt ne retrouvent pas la liberté.”
Ont à l'époque signé ce communiqué : Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Judith Belladona, docteur Michel Bon, psychosociologue, Bertrand Boulin, Jean-Louis Bory, François Chatelet, Patrice Chéreau, Jean-Pierre Colin, Copi, Michel Cressole, Gilles et Fanny Deleuze, Bernard Dort, Françoise d'Eaubonne, docteur Maurice Erne, psychiatre, Jean-Pierre Faye, docteur Pierrette Garrou, psychiatre, Philippe Gavi, docteur Pierre-Edmond Gay, psychanalyste, docteur Claire Gellman, psychologue, docteur Robert Gellman, psychiatre, André Glucksmann, Félix Guattari, Daniel Guérin, Pierre Guyotat, Pierre Hahn, Jean-Luc Henning, Christian Hennion, Jacques Henric, Guy Hocquenghem, Françoise Laborie, Madeleine Laïk, Jack Lang, Georges Lapassade, Raymond Lepoutre, Michel Leyris, Jean-François Lyotard, Dionys Mascolo, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Vincent Montail, docteur Bernard Muldworf, psychiatre Négrepont, Marc Pierret, Anne Querrien, Grisélédis Réal, François Régnault, Claude et Olivier Revault d'Allonnes, Christiane Rochefort, Gilles Sandier, Pierre Samuel, Jean-Paul Sartre, René Schérer, Philippe Sollers, Gérard Soulier, Victoria Therame, Marie Thonon, Catherine Valabrègue, docteur Gérard Vallès, psychiatre, Hélène Védrines, Jean-Marie Vincent, Jean-Michel Wilheim, Danielle Sallenave, Alain Cuny, Bernard Kouchner.
Ont à l'époque signé ce communiqué : Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Judith Belladona, docteur Michel Bon, psychosociologue, Bertrand Boulin, Jean-Louis Bory, François Chatelet, Patrice Chéreau, Jean-Pierre Colin, Copi, Michel Cressole, Gilles et Fanny Deleuze, Bernard Dort, Françoise d'Eaubonne, docteur Maurice Erne, psychiatre, Jean-Pierre Faye, docteur Pierrette Garrou, psychiatre, Philippe Gavi, docteur Pierre-Edmond Gay, psychanalyste, docteur Claire Gellman, psychologue, docteur Robert Gellman, psychiatre, André Glucksmann, Félix Guattari, Daniel Guérin, Pierre Guyotat, Pierre Hahn, Jean-Luc Henning, Christian Hennion, Jacques Henric, Guy Hocquenghem, Françoise Laborie, Madeleine Laïk, Jack Lang, Georges Lapassade, Raymond Lepoutre, Michel Leyris, Jean-François Lyotard, Dionys Mascolo, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Vincent Montail, docteur Bernard Muldworf, psychiatre Négrepont, Marc Pierret, Anne Querrien, Grisélédis Réal, François Régnault, Claude et Olivier Revault d'Allonnes, Christiane Rochefort, Gilles Sandier, Pierre Samuel, Jean-Paul Sartre, René Schérer, Philippe Sollers, Gérard Soulier, Victoria Therame, Marie Thonon, Catherine Valabrègue, docteur Gérard Vallès, psychiatre, Hélène Védrines, Jean-Marie Vincent, Jean-Michel Wilheim, Danielle Sallenave, Alain Cuny, Bernard Kouchner.
Les chiens hargneux qui se déchainent, au mépris de la vérité et de la réalité des faits, contre l'Eglise et Benoît XVI, ceux-là qui confondent volontairement les ignominies de quelques prêtres avec l'Eglise dans son ensemble, ses fidèles, ses prêtres, ses évêques et Benoit XVI lui-même, ceux là se sont-ils jamais offusqués et ont-ils un jour protesté avec la même virulence contre les journaux et les éditeurs qui ont accueilli et continuent d'accueillir la plume de signataires de cette pétition, contre le Conseil de l'ordre des médecins pour son absence de réaction devant le grand nombre de médecins ayant paraphé ce texte, contre la République française elle-même pour avoir acceuilli et continuer d'accueillir à des postes du plus haut niveau de l'Etat et avoir fait ministres de la santé, des affaires étrangères, de la culture et même de l'éducation nationale deux des cautions de ce texte de défense de la pédophilie ? Nous pourrions aussi évoquer la soutien offficiel apporté à Frédéric Mitterrand après les révélations concernant ses écrits plus que compréhensifs vis-à-vis de la pédophilie.
Alors messieurs, il est grand temps de vous taire et de balayer devant la porte de votre société soixante-huitarde pourrie avant de vous attaquer à Benoît XVI qui n'a pas attendu votre campagne de dénigrement pour dire la vérité et agir contre les ignomonies commises par des membres indignes de l'Eglise catholique. Lui qui, n'étant encore que le Cardinal Ratzinger, déclarait lors du Vendredi saint 2005 : « Que de souillures dans l’Église, et particulièrement parmi ceux qui dans le sacerdoce devraient lui appartenir totalement ! »
Honneur aux cardinaux élécteurs et rendons grâce au Saint Esprit d'avoir permis, quelques jours après cette déclaration, l'accession au siège pontifical d'un homme droit et courageux pour remetttre à tous les niveaux les choses en ordre dans la barque de Pierre.
Aujourd'hui plus que jamais, nous sommes à ses côtés. Nous le redirons avec force lors de la journée de dimanche prochain, pour les 25 ans de l'AGRIF à Villepreux !
Yann Baly