vendredi 5 février 2010

La grande mascarade

De Georges Frêche en Francis Delattre les petites phrases ponctuent la campagne électorale pour les élections régionales qui se déroule actuellement. Cette campagne est d’une médiocrité qui dépasse tout ce que nous aurions pu imaginer, mais elle reflète exactement le niveau de nos femmes et hommes politiques. Certains journalistes se font un devoir d’embrayer sur cette voie et tentent de soutirer aux politiciens qu’ils interrogent la phrase qui, par le scandale qu’elle provoquera, fera bondir l’audimat.
De la part des socialistes, cette stratégie de la « petite phrase » montée en épingle a deux objectifs, le premier est d’espérer collecter quelques bulletins de vote en se drapant dans des postures « anti-racistes », le deuxième est de soigneusement camoufler l’absence de programme politique. Offusquez-vous des propos en question mais surtout ne vous penchez pas sur les vrais problèmes, comme la gabegie sans fond des élus régionaux ou la pléthore de fonctionnaires territoriaux mise en place par clientélisme.
Nous n’oublierons pas ce brave postier trotskiste de Besancenot qui, piétinant le grand principe marxiste-léniniste selon lequel : « La religion est l’opium du peuple », place dans sa liste aux régionales une musulmane voilée qui ne peut pas adhérer aux principes d’un parti trotskiste puisque par nature, il est forcément athée. Mais le brave postier trotskiste Besancenot espère ramasser à la pelle les bulletins de vote des musulmans de banlieue. Il est peut être contre le capitalisme mais certainement pas contre la capitalisation des bulletins de vote.
Pendant que les médias s’occupent des « petites phrases », de braves jeunes français (comme au Mans, dans la nuit du 29 janvier) se font agresser sauvagement et de façon purement gratuite par des voyous musulmans au cri de : « Par Allah, sur le Coran, on va te saigner ! ». Ceci dans l’indifférence la plus totale de nos médias, si prompts à s’apitoyer sur les thons rouges mais aucunement sur les Français blancs.
Si nos politiciens pouvaient se pencher avec autant de compassion sur les Français que sur les poissons, peut être que nos jeunes pourraient sortir le soir sans risque de se faire charcuter par les nouveaux Vandales.

Louis CHAGNON