Le P.C."F" : la voix de Moscou
Dans la vidéo suivante, qui date de 1973 , l'on peut entendre Georges Marchais, à l'époque secrétaire général du Parti communiste "français", commenter la parution en russe de L'Archipel du Goulag de Soljenitsyne ainsi que les déclarations du dissident Andreï Sakharov. M. Marchais réagit surtout aux tristes réalités concernant les libertés en URSS que ces deux affaires ont mises en évidence. Evidemment, le leader communiste français relativise tout cela, parlant de menées "réactionnaires" sur l'air "depuis 1956 (XXe Congrès du PCUS), le stalinisme, c'est terminé".
Dans la bouche de M. Marchais, ces propos ne sont pas étonnants. Il faut cependant rappeler que ces ananlyses étaient à l'époque reprises par ceratins hommes politiques et par la majeure partie de la classe médiatique qui voyait en Soljenitsyne un exalté, nostalgique du tsarisme. En 2009, les choses ont-elles changé ? Certes, on ne peut plus taxer l'auteur de L'Archiprel du Goulag de menteur ou de mauvais citoyen soviétique mais on ne peut que constater le mépris officiel affiché par les autorités française à l'occasion de la mort de l'ex-dissident russe : pas une seule personnalité de la République française n'a assisté à ses obsèques. Seul Philippe de Villiers, député européen et président du Conseil général de Vendée (et quoi que l'on pense de ses choix politiques actuels), a fait le déplacement, sauvant ainsi une parcelle de l'honneur français.
Yann Baly
Dans la vidéo suivante, qui date de 1973 , l'on peut entendre Georges Marchais, à l'époque secrétaire général du Parti communiste "français", commenter la parution en russe de L'Archipel du Goulag de Soljenitsyne ainsi que les déclarations du dissident Andreï Sakharov. M. Marchais réagit surtout aux tristes réalités concernant les libertés en URSS que ces deux affaires ont mises en évidence. Evidemment, le leader communiste français relativise tout cela, parlant de menées "réactionnaires" sur l'air "depuis 1956 (XXe Congrès du PCUS), le stalinisme, c'est terminé".
Dans la bouche de M. Marchais, ces propos ne sont pas étonnants. Il faut cependant rappeler que ces ananlyses étaient à l'époque reprises par ceratins hommes politiques et par la majeure partie de la classe médiatique qui voyait en Soljenitsyne un exalté, nostalgique du tsarisme. En 2009, les choses ont-elles changé ? Certes, on ne peut plus taxer l'auteur de L'Archiprel du Goulag de menteur ou de mauvais citoyen soviétique mais on ne peut que constater le mépris officiel affiché par les autorités française à l'occasion de la mort de l'ex-dissident russe : pas une seule personnalité de la République française n'a assisté à ses obsèques. Seul Philippe de Villiers, député européen et président du Conseil général de Vendée (et quoi que l'on pense de ses choix politiques actuels), a fait le déplacement, sauvant ainsi une parcelle de l'honneur français.
Yann Baly
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